Si Claire, Tiphaine, Malak et Alexandre nous sont contés à Paris-Versailles !
Le thème est donné : les Dunes d’Espoir autour de leurs pilotes seront en mode ROYAL pour cette quarantième édition de Paris-Versailles la Grande Classique.
Sur invitation Princière de Christian, un équipage ch’ti est convié autour de Claire pour ce beau week-end vers la capitale.
Nous nous retrouvons donc dès le samedi soir pour le rituel buffet à partager chez Annick et Philippe, heureux de nous retrouver les uns les autres, d’être en « famille » et de faire aussi la connaissance de l’équipe Marocaine venue avec la petite Malak qui ouvre ses grands yeux éblouis sur cette joyeuse équipe autour d’elle.
Nous goutons (sans modération) les délicieuses pâtisseries ramenées par nos amis Marocains, c’est l’occasion, sans complexe, de faire le plein de sucre lent en prévision de la course de demain et de la côte des Gardes qui nous attend.
Dimanche matin, rassemblement près du point de départ : facile de se retrouver puisqu’il s’agit de la Tour Eiffel. Pas loin de 25 000 coureurs au départ qui vont se lancer en vagues successives ! çà fait du monde !
Sylvain qui organise, très disponible pourtant, n’hésites pas à venir saluer Claire, Tiphaine Alexandre et Malak qui seront les Pilotes du jour.
Pour cette course exceptionnelle, qui fête sa quarantième édition, les Pilotes et Duneurs se sont mis en mode Royal, Versailles oblige ! nous trouvons donc entre autres costumes : princesse, prince, marquis et marquise, Richelieu, Richard/Christian Coeur de lion, écuyer, mousquetaires et même deux gueux parfumés à la pomme de terre ! Les Dunes ainsi que les autres joélettes prennent le départ sous un soleil à faire pâlir Louis XIV, dans le tout premier sas, bien en tête………….et nous voilà partis le long de la Seine, histoire de se mettre en jambe tranquillement, de crier et un et deux et Dunes d’espoir sous le premier tunnel, de se voir vite rattrapés par les tous premiers coureurs qui déboulent ventre à terre. On s’amuse beaucoup, on rigole, on chante, Claire, Tiphaine et Alexandre ont le sourire, c’est un vrai cortège historique digne d’une super production autour de nos joélettes, qui me fait penser aux « Visiteurs » le public nombreux et qui encourage nos pilotes, apprécie.
Certains se crispent un peu : la fameuse côte des Gardes se profile à l’horizon ! çà grimpe sec et sur une belle distance aussi ; les sangles sont sorties, on s’essouffle, on transpire, mais le public, les coureurs, Claire, Tiphaine et Alexandre nous donnent de la force….. on avance et ça monte! Pour ce qui me concerne, sur la joélette de Tiphaine, j’apprécie le coaching attentif, bienveillant et expert du chef Annick, l’esprit d’équipe est bien là même si les muscles brulent un peu.
Arrivés au sommet, presque l’Everest, de la côte des Gardes, c’est alors le bonheur de retrouver la forêt de Meudon pour un très jolie parcours pittoresque et bucolique, ombragé aussi. On souffle un peu, pause ravito, il fait chaud sous les costumes, mais çà déroule tout seul tandis que les coureurs encouragent Claire, Tiphaine et Alexandre et applaudissent au passage. Annick nous annonce un dernier raidillon au cimetière de Viroflay ; je n’en avais pas gardé le souvenir mais il est dit que l’arrivée au Château doit se mériter. Enfin (déjà ?) c’est la superbe avenue de Paris qui nous emmène vers le Palais du roi Soleil. C’est une arrivée toute en émotion, au milieu de la foule, la musique, les cris, les applaudissements. Claire, Tiphaine et Alexandre ainsi que les Duneurs se voient remettre la médaille souvenir. Pour terminer en beauté cette journée estivale nous nous retrouvons autour d’un pique-nique des plus convivial qui nous permet entre autres choses de nous hydrater, reprendre des forces et surtout échanger et partager nos émotions.
Un feu d’artifice de remerciements : à Claire, Tiphaine et Alexandre nos pilotes au larges sourires, à la jolie princesse Malak et ses coureurs venus du Maroc, Sylvain qui nous convie comme chaque année à cet évènement, Christian au grand coeur pour cette belle coordination, Nadette pour son sourire, sa tendresse (et ses ravitos !) et nous tous les coureurs pour notre bonne humeur et notre générosité.
Les Ch’tis sont tous d’accord pour prendre date pour l’année prochaine.