126 kilomètres à pieds dans le désert, c’est ce qu'ont vécu les élèves d'une classe du lycée Toulouse-Lautrec en compagnie des coureurs de Dunes d’espoir.

Ce voyage, mélange d’épreuves sportives (21 km de course le matin) et de découvertes culturelles (visites tous les après-midi), fut en réalité une véritable aventure humaine où jeunes handicapés et sportifs partagèrent un temps de vie et des moments d’intenses émotions.

Les olivaies de Medenine, la palmeraie et les "ksour" qui entourent Tataouine, les dunes aux portes du désert à Douz, les oasis de plaine et de montagne comme Matmata et ses célèbres maisons troglodytes puis le bord de mer à Djerba, c’est la magie offerte par la Trans-Oasis, cette année, à treize jeunes d’une classe de 4ème.

Courir dans le désert n’est pas un but en soi. Juste le moyen le plus naturel, le plus simple de laisser le désert prendre corps sous nos pas pour y prendre racine. Le but, c’est de réussir à atteindre la ligne d’arrivée ; même si la fatigue l’emporte après une étape difficile, il faut repartir le lendemain, faire la suivante et tenir jusqu’au bout.

Nous ne mesurons pas tout ce que vivent les enfants ni ce que nous pouvons leur apporter. En retour, ils nous donnent une leçon de vie et de courage et nous remplissent d’amour, d'amour simple, spontané, sans calcul : de l’amour vrai.

Nous avons tous besoin de tels défis, il faut sublimer l’énergie que nous possédons. Il faut oser faire le premier pas, affronter les dunes de sable, courir vers la ligne d’arrivée. On a tous des lignes d’arrivée en point de mire. Comme ces treize filles et garçons qui peuvent maintenant dire « ça c’est possible !».