Un marathon pour Capucine, Johanna, Tiphaine, Nicolas, Elouan, Antoine, Romain et Mathias !
Une balade de 42,195 kms à travers le vignoble Alsacien pour la joie de nos 8 pilotes ! Un samedi marathon aussi avec pique-nique haut en couleurs et saveurs, un rallye photo dans la capitale européenne et un trajet en tram jusqu’à Kehl, ville voisine en Allemagne. Voici le programme d’un weekend bien chargé pour les Dunes de toute la France.
Le point de rdv est donné à la gare de Strasbourg. L’effervescence monte d’un cran quand on aperçoit le TGV en provenance de la Gare de l’Est. Les Parisiens sont là ! Découvertes de nouvelles têtes, oh tiens, il y a même Michel Polnareff qui a voyagé avec les pilotes, Tiphaine, Elouan et Mathias. Ce dernier a fêté brillamment son anniversaire au Champagne pendant le trajet.
Romain, notre pilote magicien alsacien vient de débarquer de Saverne et quelques minutes plus tard nous accueillons les Sudistes qui débarquent avec leur accent chantant et Johanna, toute souriante dans les bras de Cyril (cylindre Sudiste). Après les embrassades, direction le Musée d’Art Moderne, où nous retrouvons notre pilote du Nord : Antoine, dit Tonio il bello qui a trouvé son chemin avec les Ch’tis. Nicolas et Capucine nous ont rejoints avec leurs parents. Gaspard, ancien pilote alsacien est aussi de la partie pour cette journée de retrouvailles.
Nous partageons un repas de midi aux couleurs, saveurs, senteurs colorées et festives. Chacun a souhaité amener le meilleur de sa région. Les discussions vont bon train, mais il faut penser à faire une promenade digestive dans les rues de Strasbourg.
Les pilotes et équipes se répartissent et partent dans les ruelles pavées à la recherche d’indice. Quelques kilomètres et bières ou glaces plus tard, c’est place d’Austerlitz que nous nous retrouvons pour la remise des prix. Nos pilotes reçoivent cigogne en peluche et pain d’épices de Gertwiller.
Nous prenons le nouveau tram qui passe la frontière. La joyeuse troupe traverse les rues de la ville de Kehl. Nous profitons des jardins côté allemand avant de traverser la passerelle reliant les 2 villes. Le Jardin des 2 rives côté français s’offre à nous et nous perdons la moitié de l’effectif :)
Installation dans les chambres, repas et petit pousse café sur la terrasse extérieure pour les irréductibles afficionados du rhum arrangé et autres douceurs sucrés proposées par Nadette.
Dimanche
Branle-bas de combat tôt pour être à l’heure sur la ligne de départ du Marathon du Vignoble d’Alsace. Petit déjeuner vite avalé, on lève le camp à bord du bus, direction Dorlisheim où nous retrouvons une partie de la troupe des Dunes Alsace avec 4 joélettes prêtes à accueillir les 4 premiers pilotes - Tiphaine, Johanna, Mathias et Antoine - à peine réveillés pour s’élancer :)
Les participants nous encouragent sur la ligne de départ et c’est à 7h50 que nous nous élançons et entamons les chants classiques aux Dunes : “Et quand les Dunes, se mettent à chanter…”
Dès la fin du 3ème kilomètre, les écarts se sont déjà creusés entre les 4 joélettes. Le ravitaillement en vin y est peut être pour quelque chose ? :)
Nous traversons Mutzig, puis Molsheim avant de filer vers Dachstein. Les chants résonnent dans les villes et villages. Les coureuses et coureurs qui nous rattrappent nous encouragent. Les pilotes sont aux anges. Les cylindres dégustent sur les kilomètres d’asphalte et dégustent les vins et préparations culinaires alsaciennes.
Enfin, voilà le vignoble en sortant de Wolxheim. Une montée sur le Horn pour surplomber le village en fait transpirer plus d’un. Et voici les chemins à travers la mer verte du vignoble de la Couronne d’Or.
Les pilotes apprécient l’instant tout en s’écriant, plus vite, plus vite…
Le village de Dahlenheim se profile avec une jolie côte à la sortie qui annonce bientôt la fin de ce premier semi. Les 4 pilotes profitent des dernières minutes sur la joélette en entrant dans le village de Scharrachbergheim (lettres comptent triple).
Le relais pour certains cylindres et le bienvenu. Les orangettes de Nadette aussi pour se redonner de l’énergie.
Les 4 pilotes Capucine, Nicolas, Romain et Elouan s’élancent dans la rue en pente de Scharrachbergheim avec un grand sourire, pendant que les cylindres tirent la langue pour mieux récupérer les gouttes de vin contenues dans les verres tendus par les bénévoles.
Descente jusqu’au village d’Odratzheim, traversée de Kirchheim puis passage à Marlenheim. Les groupes de musique dans quasi chaque village égaye le parcours, le public est là aussi pour encourager toutes ces belles coureuses et beaux coureurs déguisés et heureux de parcourir les chemins.
Nous retrouvons le chemin des vignes au dessus de Wangen, et Nico (un parfait inconnu jusqu’alors) court aux côtés de la joélette. Il ne sait pas encore (ni nous) qu’il tiendra toute la fin du parcours emportée par l’énergie positive des pilotes et de la belle humeur des Jaunes et pulvérisera son record personnel sur marathon. La Force Jaune en action.
Nous traversons champs et vignes pour atteindre Traenheim puis Bergbieten. Jets d’eau, éponges et glouglou sont les bienvenus pour rafraîchir les pilotes et cylindres. Les villages s’enchaînent avec toutefois des nouveautés sur le parcours et enfin la piste cyclable avec des arbres qui procurent l’ombre salutaire pour bien terminer ce marathon.
La ligne droite (courbe) de fin est interminable pour entrer dans Molsheim mais nous tenons bon. Nous retrouvons avec plaisir les nos pilotes de la première partie pour franchir la ligne d’arrivée sous les acclamations du public. Une ambiance de feu pour nos pilotes.
Embrassades et discussions vont bon train et nous nous dirigeons vers la place de la Monnaie pour une photo souvenir avec tous les Jaunes et des chants qui résonnent dans la ville. Que d’émotions, que de bonheur et de larmes en même temps. Eric, caméra à la main n’en rate pas une miette.
Miette, miette, tout ça nous a mis en appétit, direction la salle de la monnaie pour manger tous ensemble en se refaisant le film de la journée, c’était dur et c’était chouette. Voilà ce qui ressort !
Pas le temps de trainer, les Parisiens doivent prendre leur train et les aurevoirs se font au pied du bus. Rendez-vous en Jaune bientôt pour de nouvelles aventures.
Dans le bus, pas encore le temps de dormir mais je pense que les cylindres prendront un repos bien mérité dans le TGV les ramenant à destination.
Un dernier verre avec les Sudistes et ça y est, c’est déjà fini. C’est passé trop vite, comme toujours quand on fait les fous et le bonheur de nos pilotes. Vivement le prochain !
Antenne Sud
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Ch'ti Team
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