Laure et André en sortie matinale sur le Trail de Jouques

Dimanche, 8h, tout juste à l’heure au point de rendez-vous pour covoiturer jusqu’à Jouques.
L’objectif du jour : découvrir une nouvelle expérience de course partagée. Cela fait un an que j’en ai entendu parler, le moment est venu de courir avec les Dunes d’Espoir !
Je pars confiant, après tout c’est la Joëlette qui porte, il suffit de pousser un peu… non ?
A l’arrivée à Jouques, c’est déjà une belle équipe qui est réunie : le pilote et sa famille sont là, entourés par les habitués. Dédé a hâte de décoller, la Joëlette est rapidement montée. Ce n’est pas l’absence d’une goupille, vite remplacée, qui freine les anciens des Dunes !
C’est l’heure du départ, dans les chants et les encouragements. C’est parti ! Dés les premiers kilomètres, un bon rythme est donné. De mon coté les premiers doutes apparaissent déjà : mais ça fonce en fait ! Les premières montées confirment la tendance, il y a une sacrée énergie.
Nous sommes 2 nouveaux, et l’équipage nous donne de bons conseils au fur et à mesure. Je prends un relai à l’arrière et me rend rapidement compte que le maintien de l’équilibre, c’est un coup à prendre ! Et à force de me poser des questions, voilà que je tape une pierre et tombe à genou. Ouch, désolé pour la grosse secousse Dédé…
La Joëlette aura penché mais elle tient bon grâce au reste de l’équipage : « ça va ? C’est bien, t’as pas lâché ! ». Et on est reparti !
L’équipage tourne et je remarque vite que certains sont vraiment infatigables ! Pour me redonner la confiance, on m’encourage à prendre la position avant pendant une descente. Ça se passe bien et je m’éclate à foncer dans la descente.
On arrive à mi-chemin, où nous laissons Dédé à sa famille tandis qu’une nouvelle pilote embarque : Laure ! Nous reprenons la montée après cette petite pause qui n’aura pas fait de mal aux jambes et au bras !
La montée, c’est le moment où tout l’équipage doit bosser ensemble, et toute aide est la bienvenue. C’est difficile, mais on arrive en haut pour être accueillis par le soleil et une magnifique vue sur la Vautubière et l’arrière de la Sainte Victoire ! Vient la descente. La grande descente.
Je pensais avoir eu un bon rythme ? Et bien là je découvre ce qu’un équipage expérimenté peut faire … La Joëlette file à vive allure, sous le regard ébahi des coureurs qui nous avaient dépassé à la montée !
J’essaie tant bien que mal de ne pas les perdre de vue. Je ne peux qu’imaginer le ressenti pour la pilote, c’est une sacrée confiance qu’elle accorde à l’équipage !
Nous parvenons (très vite) sur un terrain plus plat avec un ravito. Nous avons déjà 15km dans les pattes, mais il en reste encore quelques-uns. Les habitués semblent infatigables, je ne peux pas en dire autant : les bras et les jambes tirent déjà depuis un moment, et j’ai du mal à relayer plus que quelques minutes.
Malgré tout, dans les montées tout le monde se débrouille pour contribuer à l’effort. On n’est pas là pour faire demi-tour, alors on s’accroche et on pousse !
Et finalement l’arrivée se dévoile, et c’est à nouveau en chantant que la ligne sera traversée sous les applaudissements des autres coureurs.
Après l’effort, le réconfort : nous nous retrouvons tous partager un moment ensemble autour des victuailles amenées par les uns et les autres. Une belle conclusion à une superbe aventure ! De l’effort (à ne pas sous-estimer) mais surtout de l’humain (inestimable), que demander de plus ?

Christophe

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