La Sainte Victoire avec Boissé, Jordan et Orphéas

Attente. Compte-rendu. Kiff. Comme l'attente génère le plaisir, vous allez kiffer ce compte rendu ! Tout commença ce doux matin d'avril, le 7 exactement...

Flashback. Météo. Déluge. 2 ans plus tôt, les Dunes Sud avaient donné rendez-vous à toutes les antennes ici même, au pied de la Sainte Victoire, vantant le soleil quasi permanent et les températures clémentes. Queneni. Des trombes d'eau au départ, des flaques à noyer un Maestracci et de la boue jusqu'aux oreilles.

Retour. 2019. Espoir. C'est donc avec la boule au ventre que la dizaine de jaunes consultait la météo régulièrement. Deux mois qu'on avait pas reçu une goutte de pluie sur le casque et l'inévitable arriva : pluie prévue samedi et dimanche.

Soleil. Flaques. Bonheur. Mais une fois n'est pas coutume, Evelyne Dhéliat s'était gourée. Nous partions donc au petit matin avec la promesse d'une belle journée ensoleillée et des flaques parfaitement formées !

6h45. Départ. Boisse. Malgré un désistement de dernière minutes, Boisse prenait la place au pied levé ! Nous voilà partis de bonne heure et de bonne humeur, encouragés par notre Camel national. Seule dans le village de Rousset, la joëlette est fièrement emmenée par nos drôles de dames : Christine, Isabelle, Elodie, Audrey, Mag et Natalia. Derrière, Claude, Jean-Louis, Cyril, Christophe et les frères Girardot doutent du chemin mais laissent faire les filles, qui s'en sortent à merveille..

Montée. Flaques. Tend la corde. ... jusqu'à la première montée où tous les coureurs se mettent à ne faire qu'un avec la joëlette. Chacun donnera son maximum pour boucler ce premier relai, Cyril abandonnant même une de ses chaussures dans une flaque tandis qu'Audrey boitait depuis le salto avant raté du matin. Même si le Cengle était hostile, notre joëlette le gravit brillamment grâce la pugnacité de ses cylindres et la joie de vivre communicative de son pilote.

Relai. Ravito. Timing parfait. Au moment même où nous arrivons au premier ravito, Jordan arrive dans son carrosse, prêt à monter dans sa joëlette de compet'. Une fois le casque de boxe enfilé, la team en jaune s'en retourne dans la Sainte pour en découdre.
Si les flaques font toujours le bonheur de Claude et Jean-Louis entre autres, les pentes se font plus raides et les plus vaillants sortent les biscotos pour en venir à bout de cette caillasse à n'en plus finir.

Changement. Courage. Redescente. Avec près de 28 bornes dans les pattes, le deuxième et dernier ravito arrive à point nommé. Côté pilote, Orpheas prend la place de Jordan. Côté cylindre, Christophe et Sébastien font du poste pour poste. L' un prend les commandes de la joëlette, l'autre de la camionnette.
Sous les "allez hop" de Natalia, la joëlette reprend sa route et la descente vers Rousset avec quelques passages au bord voire dans les ruisseaux se passe plutôt bien malgré la fatigue de certains, le sang neuf a fait du bien ! Les encouragements et coups de klaxon de Boisse aussi !

Arrivée. Podium. Apéro. Comme à son habitude, Camel nous réserve une ovation comme il se doit : "et 1, et 2, et dunes d'espoir", ça fait déjà 2 millions et demi de pilotes qui ont participé et bientôt 1 milliards de cylindres inscrits, bref tout ce qu'il faut pour nous mettre le feu. Nous squattons littéralement le gymnase pour trinquer à la santé de la famille jaune. Merci la Brasserie Artisanale de Provence au passage !
Cette belle matinée se termine par un pique nique des plus authentiques.

Au revoir. Bonheur. Famille. Une fois de plus on se quitte en ayant gros sur la patate et un peu plein les jambes, on se promet de se revoir bientôt en jaune. Bravo à vous tous, merci pour nos pilotes et le premier qui me dit que la course à pied est un sport individuel, je le plombe !

Courage. Love. Dunes.

Amicalement,
Princesse

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