Paris Versailles la grande classique, par Odile.

Chaque année nous foulons les rues de Paris, attaquons avec plaisir et souffrance la côte des gardes, traversons Viroflay à la grande fierté de Pascal (personne ne peut lui prendre la joelette sur son terrain !) et enfin Versailles le graal comme des reines et des rois…
Pourquoi faire toujours la même course ? Parce qu’elle n’est jamais la même, sous le soleil, sous la pluie, avec des anciens Dunes et des nouveaux et toujours déguisés.

Nous partons sous l’œil amusée de la Tour Eiffel qui doit nous regarder mettre une gentille pagaille à ses pieds. Une sacrée ménagerie cette année, une idée de notre GO Christian : les animaux. Nous pouvons distinguer les vieux routards dans le choix du déguisement :pouvoir courir avec aisance sans avoir l’impression d’être dans une cocotte-minute, tout un art, l’expérience a du bon. Quoi que Christian est prêt à tout pour amuser les enfants : gros minet en costume intégral c’est du sport ! Il y a Anne Marie avec le costume Dalmatien de son fils quand il avait huit ans, nos coqs préférés Sébastien et Ben qui ont un peu chauffé du cabanon, Pascal à qui nous avons fixés les ailes de son costume Abeille qui prenait un peu trop le vent : Peut-être un peu trop rapide le garçon ?
Quant à nos quatre pilotes : Claire notre ch’ it qui ne louperait pour rien au monde le Paris Versailles, Tiphaine notre  Marsupilami  fille, Clémence en cocotte (de luxe) et Clément en Tigrou. Un équipage d’OUF !
Ligne de départ : vingt joelettes alignées nous nous connaissons presque tous : la caisse des rigolos, les bouchons de l’espoir, l’étoile de Martin… Quel bonheur de partir les premiers,

Sylvain veille au grain il passe nous voir, toujours aussi disponible et gentil Merci à lui et à Jean Marc son papa qui sont des organisateurs exceptionnels avec une équipe qui tient bien la route.
L’idée cette année de faire des dossards solidaires nous a permis d’être en contact avec la SNCF qui nous fait un joli don et fait courir des personnes de leur entreprise pour une bonne cause. Le Paris Versailles c’est aussi un état d’esprit.
Nous partons avant les élites qui bien sur nous rattrapent assez rapidement.  Le grand jeu des dunes c’est de courir quelques minutes à l’allure des premiers, un jeu dont nous ne nous lassons pas.
Les kilomètres défilent avec parfois une petit pluie fine mais il fait lourd alors au remercie Sylvain d’avoir prévu des brumisateurs géants qui nous suivent sur la course : trop fort !
Nous entendons Christian, un peu devant ou derrière parfois dans les arbres pour prendre des photos, un vrai minet de la forêt. Mais il a de la concurrence Clémence qui à sa musique sur la joelette : à fond la danse des canards.
Qui dit mieux ? Elise nouvelle recrue avec Nicolaï, la chanson des marsupilami elle connait un peu, allez c’est parti pour faire rire Tiphaine. Douce ambiance, nos poulets se prennent en photo avec la police, avec les motards : même pas peur.
Le Paris Versailles c’est un doux vent de folie, même les joelettes s'y mettent la nôtre coinçait du frein histoire de nous faire ralentir pour faire durer le plaisir.
Les deux premières joelettes passent la ligne d’arrivée ensemble la main dans la main sous les applaudissements du public.
La caisse des dépôts arrivent bien avant nous, ce sont nos déguisements qui nous ont freinés…
Les ch’its arrivent après nous, ils ont dû trouver une baraque à frites en route qui les a retardé.
Nous nous retrouvons tous comme à l’habitude autour du piquenique traditionnel, merci à Christian pour ton ravitaillement hors pair. La logistique nous attend : Gilles avec son camion et Mathias son copilote de choc.
L’équipe de la Scnf arrive un peu après : un petit train de retard, je sais ils sont adorables mais c’était trop tentant. Stéphane nous rejoints, blessé il n’a pu courir et a été embauché par l’organisation pour faire voiture bélier sur le parcours. C’est sûr avec sa fiat 500 personne ne pouvait passer !

Alors l’année prochaine c’est quoi le déguisement ?

Voir l'album photos.