les retrouvailles ... que du bon-heur
Samedi 31 mai 2014 : Après un voyage sans encombre, sous un beau soleil, nous voilà dans les Alpes, au lac d'Aiguebelette. Quelques minutes d'hésitations, quelques demi-tours et nous finissons par retrouver le chalet de Jean-Michel, collègue de Serge.
Présentations, petit café, quelques mots sur la terrasse ... C'est magnifique, ici ! Quelle vue... vous verrez dans l' album photos ! Le week-end s'annonce grandiose. On prend possession de nos chambres. Nicolas en athlète accompli franchit le seuil de notre chambre commune en premier. Je le suis de près. Le week-end s'annonce vraiment grandiose !
Assez vite, on file retrouver nos potes de longue date, Théo et Corentin, et Mathilde, Isabelle et Bernard. Les p'tits gars ont grandi. On sourit en entendant leur voix qui a mué. Mais ... vite, l'apéro ! Il est déjà 17h. Faut être sérieux et s'y mettre. En plus, l'équipe alsacienne compte un cinquantenaire de plus ... Bon anniversaire, Eric ! Après, on fait quoi ? Un diner gargantuesque, bien sûr. On bavarde, on rigole, on se rappelle nos souvenirs communs. Et y en a depuis nos premiers tours de joëlette avec nos 2 jumeaux. En 2007. 7 ans, déjà ! Emotions ... On ne traine pas trop quand même. Retour au chalet pour la nuit. Au lit. Chambre commune avec Nico. Week-end grandiose. Il ronfle !
Dimanche 1 juin 2014 : Réveil matinal. Petit déjeuner joyeux. Puis départ vers le lac pour la course qui en fait le tour. Là, c'est l'affluence des grands jours et des grandes courses. Il fait toujours beau. Paysage de rêve. On l'aime notre Alsace. Mais là ... c'est pas mal, aussi. Bruno, un autre collègue de Serge, nous rejoint. On sera 7, autour de la joëlette. Rapidement c'est le départ. Un peu brouillon mais ça finit par partir. A l'heure. Petite coquetterie des organisateurs : on ne part pas de la ligne de départ, sous les encouragements des coureurs. Mais quelques mètres plus loin. Un peu frustrant, mais on ne va pas se mettre de mauvaise humeur pour si peu. Ils nous encourageront en nous dépassant. Départ, donc. Avec Théo aux commandes.
Ca descend. Ca va vite. Sabine nous accompagne sur un km. Béa, dont l'estomac se débat avec une tranche de kougelhopf confiturée, se rend compte assez vite qu'elle n'arrivera pas à suivre. Elle va faire sa course à l'arrière et nous rattrape aux ravitos. Théo est discret et ravi. Il nous gratifie de petits mots dont il a le secret. Une histoire de filles, de cimetière, de petites culottes aussi. Hé, on vous l'a dit, ils grandissent, les loulous. L'ambiance est magnifique sur cette course. Franchement, c'est top. Tous nous encouragent, rient avec nous. Y a des spectateurs, de la bonne humeur partout. Et le peloton s'étire devant, derrière. On est jamais seuls. Petit raidillon. Le seul de la course. Et c'est déjà la mi-course.
Corentin nous attend pour prendre le relais de Théo. Comme promis la veille, il a ramené du saucisson pour pallier à toute défaillance. Lui, est plus volubile que son frère. Petites blagues aussi. La tortue, la blonde, ... On bavarde, on court. On est heureux. Le temps passe vite, autour de ce lac, avec toujours plein de monde autour de nous. Bientôt les derniers kms. L'arrivée qui se profile. Dernier virage serré. Théo nous attend comme prévu et on la franchit tous ensemble, cette ligne. Emotion et bonheur partagé. Comme à chaque fois.
S'en suit un truc hors-norme ... Un ravito-buffet-pique-nique géant offert à tous les coureurs et accompagnateurs. C'est incroyable et ça grouille de partout. On boit, on se restaure, on bavarde (encore). Quelques photos sur les pontons interdits d'accès. Sans aller jusqu'à mettre la joëlette à l'eau. Preuve qu'on vieillit tous, sans doute. Enfin surtout que c'étit marqué "interdit d'aller dans l'eau", ce n'est pas l'envie qui manquait !
Avant de repartir Michael, duniste alsacien qui a migré vers Grenoble nous rejoint, son épaule démise ne l'a pas autorisé à courir avec nous, mais nous le convions avec madame et ses 2 p'tits bouts de se joindre à nous pour l'repas .. y'aura largement assez !
Ensuite, retour chez les Gauger pour un barbecue encore énorme. Et des bavardages, des fous rires, ... De belles idées de projet un peu fou qui germent, qui fusent. On est bien, là, avec nos amis ... C'est trop vite l'heure de repartir. On reviendra, c'est certain. Pour cette course magnifique ou une autre. Et surtout pour passer de vrais bons moments.
Et un, et deux, et Dunes d' Espoir.
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