Dédé au sommet de La Galinette,

Nous retrouvons André bien au chaud au Gymnase de Cadolive, chapeau sur la tête et capeline fourrée, quelle classe!! Ses parents l'accompagnent enthousiastes comme toujours malgré le réveil matinal. Mais tu as bien fait de te lever Dédé car une équipe de choc t'attend aujourd'hui: Pierre, Richard, Isabelle, Christine, Marie, Clément, Yann et son équipe de lycéens motivés comme jamais, Pascale et sa fille Perrine, et notre nouveau venu Nicolas.

Il est 9h00 du matin mais Kamel est déjà à fond, il motive les troupes présentes, pour nous faire un départ digne d'un champion: tout le monde applaudit sur la ligne de départ. Il faut bien ça pour affronter ce parcours petit mais costaud de la Galinette. Nous nous élançons et ...tient le départ à changé nous voici sur un petit sentier aménagé qui n'existait pas l'année dernière, très sympa et roulant avant d'entamer la première petite rampe...en bitume pour l'instant. L'occasion pour nos lycéens sur ce départ tranquille de se familiariser avec la joélette: hauteur, frein et équilibre et aussi avec André qui 'na pas sa langue dans sa poche comme d'habitude!! Un compliment pour les filles: "tu es trop belle ma chérie" et une petite pique pour les garçons: Pierre plus vite, mais qu'est ce que tu fais!!

Ah ça y est ça grimpe vraiment! Nous quittons la goudron pour un charmant petit sentier tout raviné sur la gauche, direction la brêche du Mont Julien. La chenille Dunes se met en place pour hisser André jusqu'au sommet, on pousse on tire, les cordes sont sorties et tendues au maximum, on se met en file indienne et au rythme des encouragements de notre pilote nous montons, montons, montons, jusqu'à cette vue à couper le souffle en haut du mont Julien. Et là on est CONTENTS!!! petite photo de famille pour immortaliser l'instant et nous voilà repartis sans trainer car bien que nous soyons partis une demi heure avant pour ne pas gêner les coureurs les premiers se profilent à l'horizon.

La descente s'avère non moins périlleuse car il a plu la veille et les rochers sont glissants! Passée la partie dés-escalade c'est bon on peut y aller à fond au grand plaisir d'André champion de descente. A ce rythme on est vite en bas et la prochaine côte s'annonce, franchie par notre armée de lycéens en super forme il faut le dire aujourd'hui. On aurait continué comme ça bien volontiers lorsque tout à coup dans une petite combe paf!! une joélette par terre!! Ben alors ils sont fatigués? Et notre André couché sur le côté sans se départir de son sourire...On a crevé! on a crevé! Bon tout le monde s'organise, pas de bobo pour le pilote, on l'assoit confortablement dans l'herbe tandis que l'on part à la recherche d'une pompe à vélo auprès des cyclistes qui passent en contrebas sur la route. on a bien une bombe anti crevaison dans le sac de la joélette mais le boyau est pincé.

Dix minutes, un peu d'huile de coude  et quelques coups de pompe plus tard nous voilà repartis, il reste 3km "un peu vallonnés", le pneu va-t-il tenir? Ben non on se retrouve vite à plat et sans pneu ça roule quand même moins bien :). Mais il en faut plus qu'une petite chute pour décourager notre André et plus qu'un pneu à plat pour désamorcer la bonne humeur des Dunes. On chante on pousse on tire et on arrive (en sautillant encore pour certains qui n'ont pas eu leur dose) en fanfare au gymnase.

Avec ce temps magnifique tout le trajet, après la pluie diluvienne de la veille, ca aurait été dommage de rester enfermé pas vrai André? Bravo pour tout et bon courage pour l'Espagne!!

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