Anais, Elina, Enzo, Papa Omar, Quentin et Florent nous pilotent vers la Tour Eiffel.
Lundi 18 mars 2019: je feuillette le journal l’Equipe suite à un week-end où parisiens et marseillais s’étaient donnés rendez-vous à travers de belles joutes sportives: le traditionnel classico qui anime la planète foot depuis tant d’années et l’EcoTrail de Paris et sa 12 eme édition que la famille Dunes a, une nouvelle fois, décidé de marquer de son empreinte.
Et comme à l’accoutumée, ma soif de voir narrer cette nouvelle grande et belle aventure des Dunes d’Espoir sur le parcours long de 80 kms ne sera pas étanchée par cette feuille de choux trop étroite d’humanité et de solidarité à l’égard d’une grande épreuve sportive de course à pied.
Qu’à cela ne tienne, les souvenirs exceptionnels et les étincelles dans les yeux que je ramène de la capitale suite à ce week-end me permettent d’affirmer qu’une fois de plus la famille Dunes a frappé fort.
C’est en effet à travers une organisation sans faille de Pascal et de toute l’équipe de Paris que nous avons pu retrouver sur ce defi de titans deux joelettes richement dotées de 6 pilotes qui auront pu une nouvelle fois, et à travers d’ingénieux relais, se mêler sans problème aux centaines de coureurs inscrits: car nous pouvons l’affirmer, pendant presque 12 heures, Anais, Elina, Enzo, Papa Omar, Quentin et Florent auront su braver les pièges d’une course difficile et porter hautes les couleurs jaunes.
Car cette course constitue un énorme challenge sportif pour les pilotes et les cylindres avec son départ donné à midi, sa bascule dans la nuit 7 heures plus tard, ses 20 premiers kilomètres de relative platitude pouvant donner lieu à un départ trop rapide alors que mesure et gestion de l’effort doivent être de rigueur, ses parties vallonnées dans de magnifiques mais exigeants sous bois de l’ouest parisien, sa dernière ligne droite bitumée pour se finir par l’ascension de la plus droite des pentes parisiennes, la Tour Eiffel.
Et puis il y a ce dessin du terrain pratiqué qui amènent les coureurs à courir en permanence, n’offrant que très peu de temps de marche et qui amène les joelettes à derouler en permanence.
Mais tous ces paramètres qui font du circuit long de l’EcoTrail de Paris un pari sportif énorme et exigeant, ne purent, eux non plus, résister à la ferveur jaune: à ses deux équipes volontaires constituées de pilotes encourageants sans faille leurs coureurs, de cylindres alliant des coureurs inscrits sur l’intégralité du parcours et des relais salvateurs, à une équipe d’assistance nombreuse et sachant mieux que quiconque bichonner ses « enfants » et les encourager dans leur oeuvre.
Et puis il y eu ce moment magique: ces dix derniers kilomètres, tous coureurs réunis, à l’approche des douze coups de minuit pendant lequel le cap nous était donné par la Dame de Fer toute illuminée, cette arrivée à ses pieds sous une salve d’applaudissements et d’encouragements de parisiens certainement sensibles un temps à l’oeuvre des Dunes, cette montée de nos six pilotes à califourchon sur les dos de cylindres harassés mais heureux, ce chant mythique de toute la famille Dunes au premier étage de la Tour Eiffel qui a du pertuber Emmanuel et Brigitte dans leur premier sommeil et fait voir que Paris pouvait aussi subir positivement l’action de t-shirt jaunes en se samedi soir.
Alors encore milles mercis à toute la famille des Dunes qui efface les differences et nous unie tous mains dans la main et panse nos âmes quand elles sont en difficulté et mille mercis à nos petits bouts de choux qui par leurs sourires, leur energie et leur indéfectible volonté nous montre la voie.
Et puis, n’est ce pas cette grande solidarité entre jaune qui fait que lorsque Annick a manqué d’eau sur toute sa fin de parcours, (dixit) elle a «pu pomper Bénito » pour survivre....
Vive les Dunes d’Espoir et vivement la prochaine !
Jacques
Voir l'album photos.
Antenne Sud
Alsace
Ch'ti Team
Paris
Rhône Alpes