"L'Antenne Rhône-Alpes souhaite remercier
l'ensembles des Pilotes, Cylindres, Accompagnants et l’organisation du trail de Paladru et ses chaleureux bénévoles qui ont fait de ce week-end ce qu'il a été !!!
Nous souhaitons remercier également le gentil couple, ému de notre participation et qui est venu faire un don à l'association dès notre ligne d'arrivée passée....
Et Un et Deux et Dunes d'Espoir!!
Et à l'année prochaine!!"
Récit et ressenti du week-end par Pénélope, Maman de Léa :
Première Immersion chez les jaunes d’une Maman de pilote.
L’affaire devient inquiétante lors de l’annonce que les nuits seront en gymnase !! (« Dans un gymnase, tu dormiras ! »)
De toute façon on y va, je me suis engagée pour cette aventure !
L’appréhension est balayée dès les retrouvailles à la gare, où tout le monde est de bonne humeur et porte un large sourire en bandoulière, Malheureusement pour la nouvelle que je suis, j’ai oublié la valise de mon pilote dont je suis référente ! heureusement retrouvée de justesse.. OUF !!
Une fois sur place, tu découvres ton palace avec les douches communes. Le temps s’arrête, ce n’était donc pas une blague, tu comptes les prises de courant ! Mais bon, tu te consoles en te disant que tu as l’embarras du choix pour trouver une place ou « crécher 2 nuits « (Faut savoir relativiser, nous sommes très fortes pour ça, nous mamans d’enfants Extraordinaires)
Tu n’oses pas demander à ton voisin de lit s’il ronfle (faut pas oublier que tu n’es qu’une intruse, donc tu ne vas pas en plus lui poser des questions intimes....)
Les enfants sont surexcités, retrouvaille avec les jaunes, qui parlent de leurs derniers exploits mais ils acceptent quand même d’échanger avec des non sportifs (genre moi !) et ils sont même sympas !!. Après midi pédalo, certains sont revenus mouillés, je ne citerais personne…
Pasta party le soir, que de la bonne humeur et des sourires dans un cadre magnifique. Grâce au travail de Nadette, à l’organisation de Sandrine et Pascal, tout est « under control » (on a même chacun son véhicule attitré, enfin là je parle surtout des autres…moi j’ai survolé mon mail qui expliquait tout…!)
Retour au gymnase pour la nuit. Mention spéciale pour la douche fraîche pour ne pas dire froide, «la prochaine fois, tu arrêteras de perdre du temps en papotant» Une fois la jeune fille dont je suis responsable est bien au chaud dans son sac de couchage et que toi tu maudis la publicité mensongère de Décathlon (leur matelas « auto gonflable » c’est une hostie), là, tu te rends compte que tu es vraiment chez des sportifs, les uns règlent leur montre chrono, d’autres préparent leur matos et toi tu ne vois que cette lumière de la sortie de secours (mais pourquoi je ne l’avais pas remarqué avant, quand j’ai choisi l’emplacement?) en te demandant à quel moment elle va s’éteindre !!!
Réveil à l’aube, avec un sacré petit déjeuner, mais chacun reste concentré sur son 29 km, donc accroché à sa montre pour respecter le timing.
Départ de folie, les enfants ne tiennent plus en place, l’accueil et les encouragements sont des plus chaleureux et les premières joelettes partent sous une explosion d’applaudissements.
Nous les retrouvons aux ravitos (de pays s’il vous plaît), changement d’enfants sur la joelette, encore sous le coup de l’adrénaline, les coureurs repartent. Ils ont le moral malgré la montée raide qu’ils ont pu admirer lors du changement de pilotes….
Vite, on doit être dans les temps pour l’arrivée, personne ne veut rater cela.
On les voit comme surgir du lac. Impression surréaliste. A leurs têtes, on voit qu’ils ont tout donné, mais cette ligne d’arrivée sert de booster. Une tonne d’applaudissements accompagne les coureurs, les enfants qui franchissent avec eux ces derniers mètres ont le visage contracté mais ils se donnent à fond, on sent que cet effort de leur part est une forme de remerciements à tous ces « jaunes » qui leur ont donné leurs « jambes » le temps d’une course. (Tiens donc ma fille marche bien vite alors qu’avec moi, chaque pas est douloureux ...)
Là, pour moi, maman d’enfant d’handi, le temps se suspend et d’un seul coup, la vague d’émotions me submerge et je ne peux retenir mes larmes, voir ces coureurs qui ont tout donné pour un enfant qui n’est pas le leur, ces coureurs qui fondent en larmes eux aussi, c’en est trop. Un véritable tsunami émotionnel. Pourtant, je devrais être blasée depuis le temps...ça fait 10 ans que Léa court avec eux...Tout le monde s’embrasse, se félicite et se raconte ses anecdotes de route. Cette foule de t-shirts jaunes se retrouve sur le podium pour la photo de famille, avec Nadette et Christian au micro et en chansons.
Après un après midi de repos sur le lac avec dégustation de glaces et massages de pieds pour certains cylindres, après midi relax et retour au palace pour un dîner dansant avec dégustation du rhum arrangé de Nadette « une tuerie ». Les enfants ont mis le feu sur la piste de danse et nous les avons tous suivi (des vidéos sont disponibles).
Retour tardif au couchage et là, surprise, « le ronflomètre » est en surchauffe ! comparé à la veille, oh ; un peu d’alcool + de la fatigue, en sont surement la cause !!!
Grasse matinée le lendemain avec un réveil plutôt musclé pour certains enfants. Entre les hurlements de rires de Marie avec Pierre dans le gymnase, Kenzo qui s’est perdu dans un sac de couchage, Léa qui se décide de réveiller Michel avec ses doigts crochus, on se réveille dans un brouillard de tendresse. Je me rends compte avec effroi que ma fille ne m’a dit
Ni « bonsoir » hier soir, ni « bonjour » ce matin, elle est dans son monde à elle et c’est tant mieux !!L’aventure se termine sur une surprise organisée par Sandrine; une belle ballade en calèche qui va clôturer ce week-end.
Un lien s’est crée lors de ce séjour, un lien qui unit des personnes de tout horizon dans un même but, la bienveillance et la générosité du cœur.
Les dunes, ce sont des cœurs qui battent à l’unisson dans un élan de générosité et de don de soi.
Un grand merci pour ce cadeau que vous faites à nos enfants. Ils apprennent à surmonter leurs douleurs et leurs soucis auprès de vous et cela les booste dans leur vie. C’est avec des étoiles plein les yeux qu’ils reviennent du week-end.
Pâques ne durant pas plus d’un week-end on ne peut malheureusement pas s’éterniser et nos chemins se séparent mais vous gardez une place spéciale dans nos cœurs de mamans.
Aux organisateurs, merci pour le séjour, la bonne humeur, le logement, les sourires, les véhicules et les repas, je tire mon chapeau, sacré boulot !
Pour terminer, ET pour ceux qui s’interrogent ; la lumière de sortie de secours, elle ne s’éteint jamais dans un gymnase, un peu comme le jaune des Dunes d’Espoir.
Résumé de ce week-end par Romain, Pilote :
Paladru rime avec lac, Paladru rime avec beau paysage, Paladru rime avec trail mais surtout Paladru rime avec super Week-end Dunes D’Espoir ! Nous nous sommes retrouvés les 6 antennes le samedi midi au bord du lac, des retrouvailles pleines d’émotions. Ensuite nous avons mangé un bon repas sous un beau soleil et avec une chaleureuse ambiance. Puis certains ont eu le courage de se baigner, et d’autres ont fait un tour de pédalo le long du lac, un tour de pédalo un peu mouillé, on se demande à cause de qui n’est-ce pas Jean Marc, Pierre et Christian… Puis après de longues heures de séchage après le pédalo, nous allons manger au bar de la plage et avons partagé de bons moments. Ensuite nous nous dirigeons vers le gymnase ou nous allons passer 2 nuits, nous installons nos matelas gonflable ou juste des sacs de couchages pour certains. Puis nous allons nous coucher car demain réveil à 6h !
Il est l’heure de se réveiller ! Tout le monde s’habille pour courir les 29kms du trail de Paladru, et passer des moments forts en émotions. Nous arrivons au lac tous motivés malgré que la météo ne soit pas au rendez-vous… Après 10 émouvantes minutes de motivation au micro de Nadette qui chante notre slogan préféré, la course est lancée pour les jaunes. Le paysage est magnifique mais l’esprit d’équipe des coureurs et des jaunes l’est encore plus ! Après 16km nous arrivons au relais de Nadette avec ses chocolats mais aussi ses fameuses orangettes que tout le monde raffole, et les pilotes échangent leurs places. Et tout à coup, au bout d’à peu près 4h de course la première joëlette à arriver sur les 5 est celle de Mathias qui a fait les 29kms en entier ! Les joëlettes et les larmes commencent à couler sur la ligne d’arrivée, des moments inoubliables sont gravés dans nos têtes pour toujours ! Après l’effort, le réconfort, après un bon repas certains décide de se baigner ou de faire un tour de pédalo cette fois moins mouillant. En fin de soirée nous retournons tous au gymnase pour manger un bon repas et fêter cette belle course ensemble. Après une bataille de Danette (on se demande encore à cause de qui…), la musique, la joie et la bonne humeur retentissent dans le gymnase. Puis nous nous couchons des étoiles plein les yeux et des souvenirs pleins la tête !
Le lendemain matin nous nous réveillons doucement, nous faisons nos valises émus de devoir se quitter et puis nous nous dirigeons vers notre surprise du matin : Un tour en calèche. Nous démarrons notre belle balade le long du lac en calèche pendant que certains nous suivent en vélo. Puis après une bonne balade nous nous disons ’’Au revoir, à la prochaine’’. C’est donc la fin de ce magnifique séjour plein d’émotions. Comme moi, Mathias, Antoine, Lilou, Léa, Kenzo, Maxime, Marie et Johana ne risquent pas d’oublier ces instants si précieux. Un clin d’œil au plus jeunes des jaunes.
Merci les Jaunes !!!
Et enfin, le récit de ce week-end par Cécile, Cylindre :
Ça y’est, deux semaines après ce super week-end à Paladru, je profite de quatre heures de train pour rattraper mon retard en termes de compte-rendus. Cela me permet aussi d’avoir un peu de recul, car si je l’avais fait le soir même, je crois que j’aurais écrit « génial » cinquante fois dans le compte-rendu et vous auriez trouvé que je manquais cruellement de vocabulaire !
En résumé vous l’aurez compris, ce week-end était... parfait ! Déjà c’était le plus gros auquel je participais en terme de participants justement. 56 Duneurs dont 9 pilotes, ça fait du monde ! Dans le train nous ne sommes pas passés inaperçus, surtout quand Léa rigolait ! La petite fille à côté de nous, qui avait prévu de faire ses devoirs pour être tranquille en vacances, a vite compris qu’elle allait devoir réviser ses plans !
Parlons-en de Léa. Mon premier coup de cœur de ce week-end. Je monte son fauteuil et ses affaires dans le train puis décide de m’installer en face d’elle dans le wagon. Je ne vais pas le regretter ! Visiblement elle m’a adoptée aussi puisque tout le long du week-end elle me demandera de la réveiller le matin, la coucher le soir, l’habiller, la faire manger, l’amener aux toilettes... J’en ai même oublié une fois que j’étais la référente de Marie, oups !
Marie justement, mon deuxième coup de cœur du week-end. Que dire ? Une ado supra-intelligente dotée d’une bonne dose d’humour, d’une répartie à toute épreuve et d’un carcan de flèches piquantes inépuisables. Autant dire qu’on ne s’est pas ennuyées une seconde ! À la fin du week-end je devais même faire des efforts pour ne pas balancer des piques à tout le monde et à chaque phrase !
Troisième coup de cœur du week-end, Pénélope la maman de Léa. Nous avons beaucoup discuté et j’ai compris beaucoup plus de choses sur ce que peuvent vivre les pilotes et leurs parents. J’ai adoré ces instants de partage. Merci encore Pénélope. Aller dix fois aux toilettes par jour ensemble pour les enfants, ça crée des liens !!
Sinon, j’imagine que je dois vous parler de la course. Bah non, la course n’était que le dimanche et nous sommes arrivés le samedi donc je vais d’abord vous raconter la journée du samedi ! Journée inoubliable où j’ai fait la connaissance de nombreux Duneurs de toute la France.
Après le train de Paris à Lyon, nous avons pris le bus jusqu’à Paladru. Pendant le trajet, je me suis lancée toute seule le défi de retenir, avant la fin du week-end de trois jours, le prénom des 56 participants. J’ai parfois des idées pas très intelligentes ! En tout cas un peu prenantes à réaliser. Ça m’a donc permis d’aller voir chacun dans le bus pour leur demander leur prénom. A part Simon qui m’a donné une fausse identité (je crois qu’il s’appelle Rémi en vrai !), tout le monde a été super sympa et en sortant du bus je connaissais presque une trentaine de prénoms.
A l’arrivée nous attendait un pique-nique ? gargantuesque et délicieux. Le beau temps était avec nous, un soleil magnifique donnait de belles couleurs au lac (et aux gens, comme dans la chanson). Mais les Duneurs sont toujours beau ! Oui je faillotte un peu !
Là je revois Ludivine, Romain et Laëtitia, le trio infernal rencontré sur le week-end Dunes en Alsace, Nathalie rencontrée sur le week-end Sancerre. Je rencontre Audrey, Sandrine et tous les autres. Puis je me rappelle que le mail de Sandrine précisait d’amener maillot et serviette. Et comme je suis une fllle très obéissante (et qui ne rate jamais une occasion de se baigner !), j’ai bien sûr le maillot sur moi et la serviette dans le sac à dos.
Ni une ni deux, une fois la peau du ventre bien (trop) tendue, je fais le tour des cinquante compères pour savoir qui se lance avec moi dans cette eau qui m’a tout l’air... bien fraîche. Je rassemble cinq volontaires et en avant Guingamp, nous approchons de l’eau. Seules Audrey et Laëtitia sont encore là quand il faut tremper les orteils dans ce bain à treize degrés (estimation maison). Dans ces cas là, l’expérience m’a appris qu’il valait mieux ne pas réfléchir, alors je rentre toute entière dans l’eau et me met à nager sans m’arrêter jusqu’à être réchauffée. Cela motive les filles qui font de même, puis nous sommes rejointes par deux garçons.
En sortant de l’eau, je repère un petit pilote absorbé dans le match de foot de plusieurs ados. Il est dans sa poussette et d’autres Duneurs le gênent un peu pour voir mais il ne dit rien. Je m’asseois dans l’herbe à côté de lui et lui propose de l’avancer un peu pour qu’il soit aux premières loges de ce match qui visiblement le passionne. Pierre Ménès peut aller se rhabiller niveau commentaire de match ! Je suis morte de rire devant ses « mais qu’est-ce qu’il fait celui-là ? », « oh la la le goal il est trop nul ! », « non mais qu’est-ce qu’il fait lui ? Le ballon il est là-bas ! ». Devant tant d’enthousiasme et de connaissance du jeu, je lui propose que nous rentrions en poussette sur le terrain, s’il me confirme être capable de tendre le pied pour toucher le ballon. Nous voilà en train de jouer au foot ⚽️ en poussette ! Au bout de quelques dizaines de minutes à ce jeu-là, Jerry nous propose de tenir Kenzo par les bras pour qu’il puisse jouer davantage. On passe un super match et on aurait pu être élus meilleurs goals de l’année si les deux arbitres n’avaient pas été occupés à discuter en buvant leur bière ! Pas très difficile quand les autres joueurs font la roue sur le terrain ou touchent le ballon en faisant des figures de judo !! Qu’est-ce qu’on a rigolé avec mon amoureux !
Suit l’activité canoë avec les enfants, qui se solde par une bataille d’eau sur le lac. Avec mon équipage, nous nous éloignons discrètement...
Super repas de pré-course le soir avec menu pâtes ? obligatoire puis une nuit au gymnase, ou au camping pour les VIP.
Dimanche matin réveil 6h. Avec Pénélope nous nous occupons d’habiller Marie puis direction le petit déjeuner encore une fois gargantuesque préparé par les Dunes Rhône-Alpes, qui se sont levés aux aurores pour ça. Merci à eux ! C’est l’heure de filer sur la course.
Départ en musique et en chanson, et un, et deux, et Dunes d’espoir ! Nous sommes cinq équipages, l’ambiance est au taquet ! Ça part vite, comme d’habitude. On se tire un peu la bourre entre joëllettes mais mon équipage décide de garder du jus pour la suite, ça me va bien ! Nous sommes encouragés par les accompagnants des autres coureurs et les promeneurs de passage sur plusieurs centaines de mètres après le départ, c’est grisant !
Je suis larguée au bout de quelques kilomètres, ma joëllette est trop rapide pour moi. Je ralentis pour retrouver mon souffle et espère pouvoir accélérer après, mais rien n’y fait. Je raccroche la joëllette suivante qui m’accueille les bras ouverts. Je décide de faire la voiture balai de ma nouvelle joëllette et on me donne un bâton de deux mètres de long en guise de balai. J’ai peur d’éborgner plus d’un coureur, donc je le troque pour un « balai » plus maniable, que je garderai jusqu’à la fin de la course. Je m’en sers davantage de cravache pour faire avancer les cylindres que pour nettoyer la route !
Les paysages sont super sympas, mais la vache ça grimpe cette histoire ! On arrive au 15e kilomètre et j’avoue être plutôt heureuse d’avoir mon relayeur qui m’attend. Enfin, qui est censé m’attendre car j’ai beau scruter toutes les voitures qu’on croise, pas de Christophe à l’horizon. Je passe un kilomètre à me demander s’il ne s’est pas raccroché à la joëllette avec laquelle j’étais prévue et que j’ai renoncé à rattraper. Je me suis faite à l’idée que j’allais courir les 29 km, quand j’aperçois mon sauveur et les autres pilotes (ils étaient 9 pour 5 joëllettes donc se relayaient).
Heureuse de retrouver Marie et les autres. Il faut se dépêcher pour arriver à temps sur le prochain ravitaillement. Accompagnant de course n’est pas un job reposant ! Fixer les fauteuils des pilotes dans le camion n’est pas une mince affaire. Il me faudra deux voyages pour maîtriser la technique. Sur le ravito, nous décidons de zapper le prochain pour avoir une chance de voir les trois derniers pilotes arriver. Nous savons déjà que nous avons raté les deux premiers. Trop rapides !
Sur la route, un coup de fil. Un Duneur a des crampes, il faut aller le chercher. Aïe aïe aïe, nous y étions deux minutes plus tôt mais là nous risquons de rater toutes les arrivées des pilotes ! Finalement le cylindre trouve la force (jaune) de finir sa course et nous filons sur la ligne d’arrivée.
Quand l’amoureux de Léa (un des amoureux de Léa devrais-je dire) annonce au micro l’arrivée de notre troisième pilote, c’est l’euphorie. Vite, il faut arriver avant lui pour l’acclamer comme il se doit ! Quelle émotion ! Je n’ai jamais vu autant de cylindres pleurer. C’est une hécatombe, je cherche des yeux secs pour ne pas succomber moi aussi à cette hémorragie de larmes. C’est Kenzo qui vient d’arriver ! Mon petit footballeur ! Il est tellement mignon dans son t-shirt des Dunes qui pourrait lui servir de chemise de nuit ! Tellement émouvant dans cet effort pour passer la ligne d’arrivée en marchant ! Non, je ne pleure pas, il doit pleuvoir sur mon visage c’est tout !
Puis arrivent Marie et Lilou. Qu’elles sont belles nos pilotes ! Ça y’est, tout le monde pleure. Tout le monde s’embrasse, on dirait qu’on ne s’est pas vus depuis dix ans ! Tim me raconte sa seconde moitié du parcours et je comprends mieux les larmes. Si la première moitié que j’ai courue a été éprouvante pour moi de par le rythme imposé, la seconde comportait les deux côtes importantes du parcours et sur la première joëllette, ils ont fini une côte à genoux, au sens propre. Ces larmes sont le mélange de leur fierté, leur effort physique, du dépassement de soi, de la joie de voir celle de ces enfants et ados. C’est les Dunes quoi ! On rit, on pleure, on vit !
Le soir après le dîner, au gymnase nous dansons et jouons. Je suis heureuse que ce week-end dure trois jours. Envie de prolonger encore le moment, ce serait trop dur de partir maintenant. Je joue au foot, au basket et au volley avec mon amoureux Kenzo. Il est inépuisable. Puis une partie de flipper s’est improvisée et je suis obligée d’aller leur montrer mes talents en la matière. Dix ans avec un flipper dans la chambre, ça laisse des traces ! Je joue avec Romain puis Lilou et Jerry. On apprend à connaître les pilotes dans ces moments aussi. On écoute de la musique ensemble. Je passe une super soirée, même si je suis dans le gymnase avec les pilotes et pas dans la salle à manger avec les cylindres. J’y passe quand même une tête le temps de quelques danses avec Marie et Maxime.
Le lundi, les Dunes Rhône-Alpes ont organisé une surprise pour les pilotes. Il s’agit d’une balade en calèche. J’ai la chance de faire partie du voyage pour accompagner mon amoureux. Il fait la balade sur mes genoux, j’adore ! Notre cocher est passionnant. Nous nous arrêtons donner du pain aux canards. Je crois que Kenzo est davantage passionné par Jerry et son frère qui nous suivent à vélo que par les chevaux, mais il kiffe le moment et c’est tout ce qui compte ! Ces ados le font rêver et il s’imagine déjà à leur place plus tard. Il veut qu’on lui montre comment ils fixent leurs vélos sur la voiture, tout l’intéresse !
Nous rentrons au gymnase et après le repas il est déjà l’heure de quitter les autres Duneurs pour monter dans le bus. Je ne pense qu’à une chose : vivement le prochain week-end Dunes !
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