L'Antenne Rhône-Alpes des Dunes d'Espoir était au départ du Trail du Pilat (21km-1000m D+)
à Véranne dans la Loire (42) ce dimanche 2 juin à 8h15.
Encore une magnifique journée toute en jaune et en émotions pour cette 2ème participation des Dunes sur le Pilatrail : Antonin s’est confortablement installé dans la joëlette, accompagné de ses 7 cylindres et de ses supporters.
C’était un des premiers dimanche de chaleur estivale. Quel plaisir de s’élancer dans la course sous un ciel bleu pur, entourés de centaines de coureurs applaudissant à tout rompre.
Puis, après quelques ruelles de bitume, les choses deviennent tout de suite plus sérieuses avec un petit chemin de terre qui monte, qui monte et qui montera encore pendant près de 3h.
Le parcours mélange sous-bois ombragés sur tapis d’épines et côtes à flanc de colline, sous un soleil de plomb.
Le moral au beau fixe, Antonin chantonne, rigole et nous encourage dans ces montées pas faciles.
Les premiers coureurs nous rejoignent au moment où nous avons l’impression d’avoir raté la bifurcation pour la joëlette, car nous ne monterons pas jusqu’aux 3 dents. Nous faisons demi tour sous les encouragements de centaines de coureurs et coureuses.
Mais c’était sans compter les caprices du GPS qui nous fait finalement repartir en arrière et rejoindre le peloton.
Sûrs de nous, nous tentons de bifurquer pour éviter de grimper à la chapelle : « Mais si ! » nous dit le bénévole, « c’est juste à 400 mètres ». Sans hésitation, nous engageons la joëlette dans la côte la plus ardue de tous les trails !
On grimpe, on tire, on pousse et Antonin rigole ! Mais le chemin devient vraiment étroit, la terre est poudreuse et les pieds glissent. A la chaine, le premier tire et les autres poussent, comme une chenille géante.
Puis la course reprend sur un chemin plus large mais jonché de branches tombées quelques jours plus tôt sous les bourrasques du vent. Les pieds s’emmêlent, quelques chutes chez les cylindres, mais Antonin toujours vaillant.
On court encore, on court toujours. Deux coureurs nous aident dans une montée particulièrement raide, puis ils reprennent leur course.
Nous doublons quelques coureuses en descente, qui nous redoublent ensuite en montée.
Nous arrivons en haut, avec un panorama à couper le souffle. Ni une ni deux nous sortons les appareils photos et nous nous régalons du sourire d’Antonin!
En puis on aperçoit le Grâle : le ravito ! Voilà plus de 11km que nous courons et c’est sous le soleil et avec transpiration que nous atteignons le ravito en musique grâce à une fanfare qui ne joue que pour Antonin !! Notre supportrice Elodie nous apporte bonne humeur et crème solaire. Quelques verres d’eau et Tucs salés plus tard, nous prenons la déviation bien méritée pour rejoindre le chemin du retour.
Et ça roule dans la descente, et la joëlette rebondie sur chaque caillou et Antonin est plus heureux que jamais. Nous atteignons un chemin de pierres, tout plat, tout droit : que du bonheur. Et tout à coup, à quelques mètres, le second ravito ! Et ben on ne dit pas non pour une petite pause à l’ombre, avec un verre d’eau et du saucisson.
Il ne reste que quelques kilomètres, 6 exactement. A ce moment de la course, c’est une joie de dévaler les descentes, et d’avoir la bonne surprise d’enchainer encore quelques sacrées montées qu’on n’oubliera pas : on tire, on pousse, on chante, Antonin rit et on repart en cavalant. On recroise nos coureuses sur le point d’abandonner la course : avec les bras nous portons Antonin et avec nos cœurs, ce sont ces deux demoiselles que nous encouragerons jusqu’à leur arrivée bien après nous.
Puis arrivent d’énormes descentes : les mains ne parviennent plus à tenir le frein, les jambes ne parviennent plus à accélérer. Le dernier kilomètre dure une éternité et ce sont les cris de joie quand on aperçoit les premiers toits et le papa d’Antonin aux premières loges.
Puis un petit virage ou deux après c’est l’arche d’arrivée, des centaines de coureurs qui applaudissent, les lots offerts au pilote et aux cylindres pour avoir vaincus les 21 kilomètres sous un soleil de plomb.
Toujours les mêmes frissons et le même bonheur de partager la passion du trail avec les Dunes !
La joie de boire un coup ensemble, à l’ombre. La complicité d’un papa avec son fils. Puis la joie de manger cette paëlla dont on a parlé pendant au moins 10 km ! La meilleure de toute notre vie par la convivialité de ce moment et le sourire d’Antonin encore marqué sur ses lèvres.
Les fesses du pilote et les mollets des cylindres s’en souviendront quelques jours !
Bravo à tous (avec une mention spéciale pour ceux qui faisaient leur première course avec nous) et à bientôt pour de nouvelles aventures !
Et un et deux et Dunes d’espoir…
Emma
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