Compte-rendu de la journée (22h00): L'immensité de cailloux dominée par les falaises rocheuses du plateau de Dahar laisse maintenant place à un paysage apaisé où dunes et oasis se succèdent. Les populations du sud se sont naturellement sédentarisées dans ces oasis et palmeraies luxuriantes où on trouve calme et fraîcheur bercé par le chant de milliers d'oiseaux.
Douz est la plus saharienne des oasis du Sud Tunisien: au sommet de dunes toutes proches, des barrières de palmes tentent de canaliser l'inexorable avancée du sable. A l'entrée du village, de grandes caravanes de dromadaires proposent aux amateurs de meharées d'aller admirer le coucher du soleil au sommet de la grande dune...hé bien dans l'équipe des "dunes" tous en feront partie !
Vous l’avez compris hier la journée était chargée, et le temps nous a manqué pour vous donner un aperçu de son déroulement.Au départ de l’étape vers 9h le vent était encore au rendez-vous et la température assez fraîche mais on a tout de suite senti que pour le premier jour le soleil gagnerait définitivement la partie. Dans sa première moitié l’étape serpentait entre des crêtes arides et des vallons cultivés où s’épanouissaient des petits champs de blés parsemés de fleurs multicolores. Le contraste entre l’ocre ou le marron des pierres sèches et la verdure des cultures nous a tous impressionnés.
Après le passage d’un petit col nous sommes arrivés sur un plateau où la piste nous offrait, à chaque changement de direction de superbes points de vue sur la plaine de Jeffra. À l’arrivée le comité d’accueil des coureurs qui en avaient déjà terminé, et oui il y en a de plus rapides que les 4 équipes Joelette des ’’Dunes’’ scandaient le prénom de chaque enfant à son passage de la ligne.
Le plus agréable était maintenant derrière nous, seul restait, après le déjeuner et une douche, à recharger notre bardas sur les 4x4 et nous transporter par la route et la piste jusqu’à Douz après avoir admiré en fin de trajet le coucher de soleil bien calé dans nos sièges de 4x4 !
Et aujourd’hui me direz-vous ? Une seule réponse : Soleil et dunes. Au cours de la liaison entre l’hôtel et la ligne de départ nous avons traversé une zone de Chotts et là tous s’interrogeaient sur la perception du paysage, certains voyaient des lacs, d’autres ne percevaient qu’une étendue sablonneuse. A vous de trouver dans notre collections de photos celle qui témoigne de nos mirages.
Départ de l’étape vers 10h sous un Soleil déjà chaud, les visages, bras et jambes sont enduits de crème solaire et les bouteilles d’eau bien installées sur les Joelettes. C’est un signe qui ne trompe pas : il va faire très chaud. C’est le moment le plus attendu par tous, c’est un véritable « appel de dunes ». La rencontre avec ces étendues sablonneuses, faire toucher ce sable fin comme de la farine à nos jeunes compagnons est un grand moment.
Alors chaque équipe s’organise au mieux pour ne pas trop souffrir, s’occuper du jeune coureur, et profiter pleinement du désert : et oui on « tourne » autour des joëlettes avec méthode et application : un relais devant, un relais sur le côté avec une sangle, un relais repos, un relais derrière, un relais repos, un relais sur l’autre côté avec une sangle. Pour Cybille, le relais « repos » se transforme en relais « caresse de main » : elle adore !
Et puis finalement les kilomètres défilent sans trop de difficulté ! L’arrivée est émouvante avec un Alexandre bondissant, un Youssef et un Ervin tirant sur leurs dernières forces, ou encore un Taryll royal !
Une chose est certaine, c’était superbe ! Et même si les Dunes ont vu des petites dunes cette année, on pourra affirmer que les Dunes ont vu leurs dunes annuelles !
. Mercredi 15 Mars de la journée.
Compte-rendu de la journée (23h00): Sur la route de Matmata il est difficile d'imaginer site plus spectaculaire. Le village se trouve dans une cuvette parsemée d'innombrables collines minuscules. Ce paysage de mamelons, brûlé par le soleil, a quelque chose de lunaire. Les montagnes entourant l'endroit sont dénudées. De loin, le sol apparaît criblé d'une infinité de cratères. Les habitations troglodytiques sont creusées dans les mamelons, l'excavation centrale, qui fait office de cour, d'un diamètre d'une dizaine de mètres et d'une profondeur de six ou sept mètres, comporte un tunnel qui débouche sur le flanc de la colline. Les diverses pièces s'ouvrent, sur deux niveaux, sur la cour. Celles du niveau inférieur sont destinées à des usages divers. Au niveau supérieur, on trouve les chambres d'habitation et les magasins à provisions.
Mais que les jours passent vite ! Ce matin départ de Douz à 7h30 pour une liaison de 80km jusqu’à la ligne de départ de l’étape. Cet avant dernier parcours s’est déroulé tout près de Matmata dans le décor naturel qui servit au tournage du film de ’’la guerre des étoile’’ La chaleur était là, 35 degrés en fin de parcours dans la montée vers la ligne d’arrivée. Petite réflexion des autres coureurs « c’est incroyable de voir l’épanouissement et le bonheur de vos jeunes athlètes au fur et à mesure des étapes, bravo ! »
La chaleur a laissé quelques traces de fatigue chez les coureurs mais après le repas, au frais, dans un restaurant troglodyte (autre décor du film) tous ont retrouvé leur tonus. Le reste du trajet jusqu'au bac qui nous ramena sur l’île fut l’occasion de siestes appréciées aussi bien par les petits que les grands.
Aussitôt après le débarquement à Djerba nous avons visité une poterie. Le travail artisanal n’a pas manqué d’attirer la curiosité des enfants qui en ont profité pour faire leurs premières emplettes et s’initier à l’art du marchandage !
La dernière étape, demain, sera l’occasion de retrouvailles avec le groupe de l’EREA qui a séjourné toute la semaine à Djerba. Pour les ’’Dunes’’ c’est aussi l’occasion de dédier l’arrivée de ce raid à nos trois copains Pierre, Patoune et Valery retenus à Paris.
. Voir l'album photos de la journée.
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