Nous pouvons changer de tenues, short, chaussettes et différents accessoires mais la seule chose qui nous ferait vraiment du bien pour cette dernière étape : c’est de mettre des jambes neuves ! Mais aucune inquiétude les vaillants coureurs et pilotes aguerris ne se laissent pas impressionnés par l’usure de la machine à gravir les montagnes. 8H30 pétante c’est reparti pour 22km de « ra dadas ».
Joelette 1 Manon au commande : « Transporteurs ! » et la troupe démarre, avec prudence et pas comme des dératés (les fougueux des premières étapes se ménagent pour le final).
Joelette 2 Lucas, le casque vissé sur la tête histoire de ne pas perdre une miette du paysage, démarre prudemment. Il a récupéré de sa course de la veille, il profite des descentes, à fond c’est mieux !
Papa Georges veille au grain et calme les ardeurs de ces fils adoptifs. Nous les filles on ne dit rien on compte nos abatis mais nous savons que nous arrivons à bon port avec cette équipe en Or..
Nous nous suivons et voyons défilé un paysage magique, le tchik tichik de Manon s’éloigne et disparait dans la forêt. Bizarre ils n’étaient pas si loin les gaillards.
Changement de Pilote pour la joelette deux
Mathias, « on n’est pas venu pour amuser la galerie », dopé aux éclats de rire richement alimentés par Christian (notre jukebox des dunes) dont nous ignorons toujours à quoi il carbure…La mobylette Portugaise est au meilleur de sa forme, il court partout, prends des photos, la joelette, les bâtons des coureuses : heureusement que nous ne passons pas dans un village il irait chercher du pain ! Mathias surveille le doc du coin de l’œil, il est là, prends des relais et tire la corde. Carine est complètement excitée, pique le vélo d’un vététiste et nous fait une thèse sur ces adipocytes qui s’évaporent dans les descentes : bye, bye cellulite bonjour les jambonneaux ! Fabrice, qui pour la joie des filles a enfin remis son merveilleux short bleu, couleur océan redouble d’énergie et donne le change à Valery le spécialiste des calembours et blagues à deux euros. Laurent surveille notre vitesse aucun excès ne sera toléré, et les tentatives de Daniel de le soudoyer pour sa prune chopée à Longjumeau restent sans réponse. Pendant ce temps, Mathias rit de toutes ses bêtises surtout quand Sébastien, de nature si sage commence à délirer. La femme croate, elle se concentre pour pousser brouette jusqu’au bout.
Au détour d’un chemin, un gentil géo nous donne enfin des nouvelles de la joelette 1 : elle n’a pas peté une durite, elle n’a pas sectionné un frein, pas perdu une de ses pilotes … non, non non allez un effort c’est facile ? Est-ce encore un bras ?
Dernier flash d’information : Autour d’un zig et d’un zag il a fallu choisir entre casser Manon et la joellette, le choix vite fait a été de briser un bras de joelette, et un de plus ! Au détour d’un chemin, après avoir affronté un chien féroce, l’Hermite allemand Dieter fut notre sauveur : Gilles le « Mac Gyver » des Dunes » et sa grande expérience bricola une attelle et là, la joellette 1 est repartie en boitant au grand bonheur de certains, ils se reconnaitront. Au ravito tout est redevenu dans l’ordre, la joelette retrouva son bras italo français pour accueillir Camille qui se fit toute légère pour terminer cette étape.
Camille s’est éclatée dans la dernière descente sinueuse : « à fond à fond », dérapages contrôlés dans les épingles à cheveux prête pour le championnat de France de descente de vitesse.
Arrivée en fanfare, la sono Christian à fond, les freins en feux, les cylindres chaud bouillants, émotions garanties. Les accompagnateurs comme toujours au taquet : « elle n’est pas belle la vie ? »
La bière pression a coulé à flots, jusqu’à rupture de stock.
Une dernière petite grimpette, et nous voilà au palais Napoleoni : un petit studio au flanc de la montagne, sans Wifi, ni jacuzzi, sans télé. Un lieu plutôt austère, où les Dunes ont fait vibrer les murs et les marbres avec leurs chants. Photo de groupe, et vite le car : les estomacs crient famine et « Viva la Pasta ».
Pour cette quatrième et avant dernière étape nous étions de retour à Capoliveri, sur les traces de nos exploits du deuxième jour. Ce charmant petit village outre nous offrir des vues imprenables sur la mer a surtout l’avantage d’être proche de notre résidence de Porto Azzuro.
Le départ est donné à 9h30 après quelques moment de stress de la part des organisateurs, semble il liés au balisage mais rassurez vous d’ores et déjà, personne ne s’est perdu…
Joelette 1, Mathias aux commandes, départ sportif, nous avons même un temps été devant les 2 leaders de la course que nous avons ensuite revu… à l’arrivée. La première partie du parcours est connue jusqu’au km 3 environ où nous basculons en contrebas vers la mer par un petit sentier très raide Mathias s’éclate, ça va vite, le paysage est magnifique, un bonheur. La Joellette n°2, décorée de fleurs avec notre petite Camille aux commandes est tantôt derrière, tantôt devant, elle s’amuse tout autant, la vitesse c’est grisant même en joelette, c’est notre petite fée, et bientôt c’est Manon notre bout en train qui va prendre le relai, ambiance garantie
Nous empruntons un sentier légèrement en surplomb de la mer, au milieu d’une végétation composée de pins de fleurs sauvages et de cactus. Le ciel se couvre et les quelques gouttes de pluie annoncées par la météo nous rafraîchissent agréablement le visage. Nous longeons des anciennes mines de fer, l’île d’Elbe a un sous sol très riche en minéraux et les vestiges de wagonnets et de la machinerie impressionnent Mathias.
Mathias cède sa place à Lucas, et à peine au poste de pilotage c’est reparti à une vitesse folle en contrebas en direction de la mer, le seul problème c’est qu’il faudra remonter tout ça. Lucas est plus calme, un peu endormi même, pourtant il a dormi de 22h à 8h du matin, le grand luxe.
Pendant ce temps dans l’autre Joelette Manon comme à son habitude met de l’ambiance, ça chante et ça rigole, elle nous a fait un confidence, elle ne pourra jamais aimer un homme marié, ce qui met beaucoup d’entre nous hors course, quelle déception…
Avant le retour à Capoliveri nous arpentons une côte interminable et le parcours fait finalement 2km de plus que prévu, soit 24 au total. Après le repas notre Lucas s’est réveillé, nous parlons voitures, la Ferrari GTO de Magnum, la Porche 911 mais aussi la Peugeot Partner de maman et la Peugeot 403 cabriolet de l’indémodable Colombo.
Et maintenant piscine pour ceux qui veulent car la météo est maintenant de la partie
Après le briefing de la veille où Serge nous a mis la pression avec ses 1000 mètres de dénivelé, nous prenons la route pour 1 heure de car. L’animation sera assurée par Herve le cycliste de l'Ain avec quelques chansons à ne pas mettre entre toutes les oreilles. Heureusement, Camile, Manon, Lucas et Mathias n n’écoutaient pas ...
9h30, nous partons pour 3 kms de montée histoire de chauffer les machines.
Mathias dans notre joelette en mode camouflage (quelques fougères glanées sur le bord de la route) et Camille dans l'autre. Nous rejoignons Manon et Lucas vers le 8eme km pour le relais, 1ère partie enlevée sans trop de difficultés, les paysages magnifiques nous font oublier les petits picotements dans les jambes.
La 2nde partie enchaîne de jolis chemins ombragés et de longues descentes où les cylindres s'éclatent en donnant de bonnes sensations aux pilotes !
Pendant ce temps là, Mathias arrive à soudoyer Jean-Luc pour une place dans la camionnette italienne ... Jean-Luc est sensible aux haribos. Ils ont même failli partir ensemble en oubliant Anne-Marie qui a du courir pour les rattraper !Mathias peut profiter du paysage avec l'assistance Dunes .
Arrive l'épreuve des flaques, et oui, nous en avons trouvé sur le parcours ! Corvée de lessive pour Michel, ça lui apprendra à salir le pantalon de Manon... Papa Georges, impressionnant, nous amène à bon port !
Arrivée des 2 joelettes dans le magnifique village de Poggio où le comité d'accueil est présent comme d habitude. Le restaurant Publius conclue cette magnifique étape avec une vue magnifique sur la baie.
L'île d'Elbe confirme de jour en jour son incroyable beauté !
En ce Mardi 17 Mai, les courageux enfants des Dunes , Camille, Manon, Lucas et Mathias ont parcouru à tour de rôle la Monte Calamita à savoir 22 km sous la chaleur grâce aux valeureux coureurs qui se sont relayés sur la joelette.
La première partie du parcours est parsemée de quelques petites « côtelettes » avec de larges chemins.
La deuxième partie est assez roulante avec quelques faux plats et une grande descente jusqu’à l’arrivée qui fait bien plaisir aux enfants qui rient aux éclats puisque les coureurs prennent un maximum de vitesse.
L’ambiance est festive entre les chants et les blagounettes ! de notre refrain à d’autres chants plus inspirés par le paysage.
Sur le parcours, nous sommes encouragés par des marcheurs et des cyclistes dont Alfredo, le champion Italien. Les deux joelettes se suivent et passent comme la première étape la ligne d’arrivée.
Après la course, nous nous restaurons tous ensemble pour le plus grand plaisir des enfants autour d’un bon repas italien.
Quelques impressions :
Camille a apprécié le paysage, les maisons, les arbres et le ciel… « c’était trop bien »
Mathias a préféré le parcours d’aujourd’hui à celui d’hier car il y avait moins de dénivelé.
Patricia (coureuse) : On a pu faire plaisir aux enfants dans les descentes car ça leur faisait de bonnes sensations avec de la vitesse »
ps - L'album photo se mettra à jour plus tard .... on est désolé, mais ce soir c'était la fête des Pascal, et aussi d'Eric.. on a été obligé de fêter ça.. et comme il parait que ca se poursuit en after ... faudra peut-être (très) patient
Pour cette première étape, le beau Serge nous avait promis des radadas rocailleux : ils étaient bien présents, 500 mètres de dénivelles sur les 8 premiers kilomètres. Il nous avait promis des panoramas magnifiques sur la mer et les collines : la vue était merveilleuse. Ce cher Serge nous avait aussi garantit l'absence de précipices : les coureurs ayant dévalé des pentes abruptes sur le bas côté n'avaient sans doute pas bien écouté ses consignes. Les descentes indécentes provoquèrent aussi un bras cassé dont l'annonce au personnel médical les affola un moment, affolement qui augmenta lorsque nous demandâmes un bras de rechange... Heureusement, la blessée n'était que la joëlette, et nous pûmes la soigner rapidement grâce au bras de rechange que nos GO avaient eu la bonne idée d'amener. Heureuse d'être rétablie, la joelette revigorée chanta le ciel bleu comme l'azzuro en Italie.
Sur l'autre joelette, les enfants de Georges s'imaginaient les fesses de Valéry sur les goulottes étroites et admiraient le short de Fabrice auquel Odile s'accrocha longuement.
Guidés par les "Atchi k tchi " de Manon, nous descendîmes à fond la joelette vers l'église de Rio Elba où nos champions furent acclamés.
Nos jeunes pilotes ont aimé la journée: Manon : "Super cool". Camille : "Très bien, je me suis bien amusée." Mathias : "C'était bien." Lucas : "Difficile et joli. A un moment, Céline s'est vautrée comme une baleine en se grattant et je me suis affalé devant le chef de joelette."
Nous avons appris hier soir que la première étape, prévue aujourd’hui dimanche, était annulée pour cause de championnat du monde de VTT qui squatte toute l’Ile d’Elbe.
Du coup, nous commençons le raid par une journée de repos, ce qui va droit au cœur des marseillais ! Les uns et les autres petits-déjeunent dans leurs appartements et bientôt l’hôtel résonne des « bonjours » et « salute » qui se répondent de terrasse en terrasse. A dix heures, nous partons pour le port où nous embarquons avec armes et fauteuils sur des hors bords qui nous font traverser la baie de Porto Azzurro et nous déposent sur la plage de Calanova, accessible uniquement par la mer et par chemin. Là nous attend un magnifique restaurant dont la terrasse domine la plage sous les pins parasols. C’est là qu’a lieu le grand briefing solennel d’avant course. Serge, le grand manitou de NED, présente le raid, les caractéristiques des différentes étapes et leur radadada (dénivelés) puis appelle les concurrents un par un, leur remet leur dossard et le tee-shirt de la course. C’est l’occasion pour nous, humbles coureurs des Dunes, d’apprendre que nous allons côtoyer pendant une semaine un ancien coureur cycliste professionnel plusieurs fois titrés et une championne du monde de marathon !
Après un déjeuner délicieux et un ristretto serré, nous reprenons la mer et regagnons Porto Azzurro où nous nous baladons longuement dans les rues fleuries, au milieu des voitures de collections, des 4 X 4 et des touristes endimanchés. De retour à l’hôtel, les uns se baignent dans la piscina azzurra tandis que les autres, se souvenant tout à coup que la course démarre le lendemain, se préoccupent enfin de savoir où sont les joelettes, de les monter, de vérifier les freins et la pression des pneus, ou encore de vérifier que les coques et les harnais correspondent bien à chaque enfant. Bref, cette journée de repos s’est avérée finalement bien utile pour se préparer et se mettre dans l’ambiance de la course !
Avec le mois de mai arrive le soleil! le printemps s'exprime pleinement et les Dunes s'envolent pour l'île d'Elbe avec comme fer de lance une équipe de 4 loulous: Manon, Camille (honneur aux demoiselles), Lucas et Mathias! L'île italienne voit donc arriver par bateau une vague jaune qui, il faut bien le dire, ne peut pas passer inaperçu! Nous n'avons plus qu'à partir à la découverte du nouveau monde qui nous entoure avec nos 4 guides!
Nous sommes installés dans une jolie résidence-appart, végétation luxuriante, jasmin, bougainvillier, citronnier. On y reste pour la semaine, tous les soirs nous irons en ville (sur le port ...) pour le repas du soir dans le restaurant " La Caravella", on a testé, c'est sûr le coureur de manquera pas de pâtes dans son menu 'course'
Les jeunes sont installés avec leur référent dans de spacieuses jambes en rez de chaussée de la résidence, les plus courageux sont passés sous la douche ce soir (il commence à se faire tard), les autres ont pris rendez-vous demain après le petit-déjeuner ..
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