Alain le randonneur...
On espérait tous que le soleil soit au rendez-vous de cet « Autre Marseille-Cassis »... Il l'a été !
Dans le ciel, sans discontinuer, bien plus présent que Météo France ne nous l'avait laissé entendre, mais surtout, comme toujours, dans les regards, les sourires et les mots de la petite troupe tapageuse venue entourer Alain pour ce nouveau périple calanqueux (Calanqueux du provençal Calanco, pente raide... je préfère le préciser pour ceux qui penseraient que cette belle balade est une promenade de santé).
La faune endémique, l'aigle de Bonelli, les oiseaux marins comme les puffins cendrés, les puffins de méditerranée (à ne surtout pas confondre avec les premiers) ou les océanites tempêtes, les invertébrés, plus petits, coléoptères (grands capricornes) et lépidoptères divers (des heures de recherche sur Wikipedia, j'essaye de faire un compte-rendu un peu instructif...) devaient, ce jour là, bon gré mal gré, partager leur fabuleux territoire de calcaire et de mer avec les près de 2000 participants bipèdes engagés dans cette grande randonnée populaire.
Parmi eux, à peine plus voyants que les autres, à peine plus bruyants que les autres, une bande de jaunes gens composée d'amoureux, Monique et Alain, Carole et Lionel, Frédérique et Pascal (venus nous amener l'amitié des Dunes de Paris), Élodie et Gaëtan, Isabelle et Richard, de fidèles, Julien, Jeff, Christophe, d'un nouveau, Nicolas et d'une revenante, Magali, bienvenus tous les deux parmi les fidèles amoureux des courses avec les Dunes.
Personne n'oubliera les litres de transpiration collective investis dans le petit raidillon sous le mont Puget pour atteindre la crète de l'Estret, la pause du matin, petit café et délicieux gâteau au pruneau prodigués par Monique, le pique-nique sur les terrasses de l'auberge de jeunesse de La Fontasse avec la vue « monstrueuse » sur la baie de Cassis, la joie autour de la joëlette, où Alain répondait en chansons à la voix (portante) de Magali, sur les thèmes de « la balade des gens heureux » ou d'histoires suspectes de forte poitrine, de butte et de taille fine.
A ce sujet, je vous livre les derniers mots de Monique :
« Magnifique, maintenant Alain est déchaîné, il veut faire toutes les courses, je ne pourrai pas suivre....
Enfin pour faire cesser les sarcasmes concernant la fille à gros machins et taille fine, voici le début des VRAIS PAROLES de La Complainte de la Butte:
En haut de la rue Saint Vincent, Un poète et une inconnue, S’aimèrent l'espace d'un instant , Mais il ne l'a jamais revue...Cette chanson il composa, Espérant que son inconnue, Un jour de printemps l'entendra, Quelque part au coin d'une rue...Petite mendigote, je sens ta menotte qui cherche ma main, je sens ta poitrine et ta taille fine j'oublie mon chagrin; je sens sur tes lévres une odeur de fièvre , de gosse mal nourrie, princesse de la rue, soit la bienvenue, dans mon coeur meurtri
Les escaliers de la Butte, sont durs aux miséreux, les ailes des moulins protègent les amoureux...
Suite des paroles et mélodie au prochain Marseille Cassis, je porterai l'harmonica !! ».
Au prochain Marseille-Cassis ?
Tu parles qu'on y sera. Rendez-vous est pris !!!
Richard
. Voir l'album photos !!
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