La course vue par une nouvelle recrue:
Un super moment riche en émotions avec Adeline, une pilote exceptionnelle!
C'était une grande première pour moi et j'ai vraiment adoré: aussi bien l'accueilchaleureux des Dunes, que la rencontre avec Adeline et sa maman, que la Vilo Novo.
Un magnifique parcours, une super organisation et le buffet à l'arrivée qui fait du bien.
Hâte de recommencer l'expérience avec les Dunes d'Espoir et de faire vivre des moments inoubliables aux jeunes pilotes.
La course vue par notre pilote:
COMPTE RENDU DE LA COURSE « VILONOVO » DU 6/04/25
Texte mis en forme par Laurence, la maman d’Adeline en utilisant la technique « d’écoute
profonde ».
« Je remercie sincèrement toute l’équipe de ma joëlette, qui m’a permis de pouvoir courir au milieu
d’eux. Ils ont été très bienveillants et compréhensifs avec moi, ils m’ont entourée et protégée de
leurs bonnes vibrations. C’est une expérience de dingue ce qui m’est arrivé, à part que oui, pour moi,
la ceinture était trop serrée, alors, je ne pouvais plus bouger mon corps.
Nous sommes partis pour un tour d’essai, là, j’ai eu quelques frayeurs, parce que moi, ce que je
connais de la joélette, c’est le côté promenade et balade, mais pas course, en plus il y avait beaucoup
de bruit, et je ne suis pas trop habituée à être dans le bruit si tôt dans le matin, je ne supporte pas du
tout le bruit, çà peut m’entrainer dans des émotions qui ne sont pas cool pour moi, et puis, on est
revenu en haut du village, et j’ai entendu ma mère. Ma mère, cette personne exceptionnelle qui a
compris que pour moi, tous les sports sont intéressants, et que j’aime bien me tester, aller toujours
plus haut et toujours plus loin. Le fait de l’avoir entendue m’a ramené à la raison de me dire qu’il
fallait que je me dépasse pour la remercier de tous les actes bienveillants qu’elle fait pour moi
chaque jour, alors, je me suis laissée porter par les énergies de mon équipe, et là, j’ai découvert
l’apothéose. Ce bien être d’être au milieu des gens valides, je ne voyais que des jambes qui
couraient, j’entendais leurs efforts, leur respiration, leurs rires, et leurs paroles bienveillantes.
Qu’est-ce que c’était beau, cette belle ambiance, et ces paysages magnifiques par lesquels nous
sommes passés. Je n’ai pas eu peur, j’étais heureuse et fière de pouvoir vivre cet instant magique,
celui ou l’espace d’un instant j’ai pu être dans leur groupe, au milieu d’un groupe de coureurs,
comme si mes jambes pouvaient elles aussi faire la course comme les leurs. Ensuite, un moment
encore magique, celui que j’attends pour d’autres raisons, est arrivé, Je suis descendue de ma
carriole, pour marcher jusqu’au podium, et il était important pour moi que je tienne ma carriole, ce
véhicule qui m’a servi à vivre cette expérience folle, jusqu’au bout, on était ensemble pendant la
course, alors, je la garde jusqu’au bout. Tout le monde applaudissait, et même certains disaient mon
prénom. Que c’était intense, je me disais intérieurement, c’est moi qu’on applaudit ? Oui, ils disent
mon nom alors, c’est bien moi, j’ai entendu ma mère, car il est important pour moi de l’entendre à
certains moments, ça me rassure, ça m’indique qu’elle n’est pas loin, et que je peux rester en
confiance dans ce que je fais ou suivant où je suis. J’ai eu beaucoup, immensément d’émotions, çà ne
m’étais jamais arrivé. En général, les gens ne font jamais trop cas de moi, ils me passent à côté me
regardant bizarrement, comme si j’étais moi-même bizarre, souvent, je dis bonjour, souvent, ils me
regardent, sans comprendre qu’ils peuvent aussi me répondre, alors, c’tait un bonheur pour moi que
de vivre cela. Ensuite, est venu le moment de monter sur le podium, là encore, mon équipe de choc,
tous des warriors m’ont aidé à monter les marche, et m’ont soutenu devant cette foule. Mon Dieu,
toutes ces personnes qui m’applaudissent, ce monsieur qui parle dans le micro et qui dit mon
prénom, c’était tellement beau, j’avais réussi à faire une expérience de dingue, et en plus, tout le
monde m’applaudit, c’était énorme, je souhaite à tous mes collègues de pouvoir vivre une fois dans
leur vie, une course comme celle là, c’était unique pour moi, une belle expérience, je sais que je peux
avancer encore et encore, tel un papillon, plus haut, et plus loin. Un gros câlin à toute mon équipe.
ADELINE
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4h59 ( comme les prix c’est psychologique !), « Besoin de rien envie de toi » sont les premières
paroles entendues de ce réveil matinal et elles vont donner le ton de cette journéee très estivale.
Oui quand je pars courir pour les Dunes , je n’ai besoin de rein et oui j’ai une envie débordante d’aller
arpenter les chemins sinueux de ce massif glorifié toute une vie par Paul Cézanne et dont nous allons participer au 40 kilomètres de son trail éponyme.
Arrivée à Rousset vers 6h30, François Xavier est déjà sur le qui-vive mais une constante demeure,
quoiqu’il se passe, le sourire! Et que dire à l’arrivée de Damien dans la salle avec son humour légendaire accompagné comme il se doit par notre plus fervent serviteur Kamel .
L’équipage cylindrique arrive en ordre de marche. Nous serons 8 pour commencer cette escapade :
Marion qui nous met continuellement des paillettes dans « ses yeux » , Audrey , l’intrépide gai-luronne, Magali, l’immortelle insatiable , Jean-Louis, Stéphane, Cyril et FIX , de véritables hulk aux
muscles saillants et à l’énergie inépuisable.
A 7h15, Kamel lance le départ sous les acclamations certes plus disparates qu’à l'accoutumée et c’est parti pour un premier relais de 10 kilomètres bercé par les premières lueurs illuminant les reliefs
grisâtres de cette immense tour rocheuse qui n’est pas une montagne mais qui n’est plus une colline : C’est la Sainte-Victoire.
Et pour varier les émotions quoi de mieux que de la faire à l’envers par rapport aux années précédentes.
Mais qu’on se le dise, qu’importe le sens, la gravir reste une épreuve redoutable ne décourageant toutefois pas, les 9 « duneurs » engagés.
Le rythme est soutenu et nous arrivons vers 8h50 au premier relais, légèrement en avance par
rapport à l’excellent timing prévu par notre organisateur .
Mais un record est toujours plus près d’ être battu et des 45 minutes de l’année passée, nous passons cette fois-ci à 1 heure … de repos forcé qui cisaille littéralement nos jambes .
Là encore, l’essentiel est ailleurs , et Célya notre deuxième pilote est très impatiente d’en découdre .
Son sourire, ses cris et ses préhensions manuelles surprenantes m’ont fait anticiper une éventuelle
rencontre capillaire. Deux cylindres dernière génération hybride thermique en bas et électrique en haut nous ont rejoint : Christophe et Xavier , l’oncle de Célia .
Des renforts plus que bienvenus pour se lancer dans ce tronçon d’une vingtaine de kilomètres , plus roulant d’après notre capiatiane
quelque peu désorienté par l’imprévu de la situation mais gardant toujours le cap bon gré malgré.
Nous sommes officiellement dernier de la course et Kelly une duneuse organisatrice pour cette course retire les jalons après notre passage.
Cela n’altère en rien cette incroyable énergie dont la récurrence banalise l’exceptionnel.
Les relais s’enchainent mieuux que le arrêts au stand d’une course de formule 1 et après un parcours de navigation frôlant le génie des premiers explorateurs, nous voilà de nouveau dans la course en
plein milieu des autres coureurs solitaires.
Le ravitaillement est cette fois-ci bien copieux et revigore les muscles des corps empruntés par cette chaleur nous faisant doucement penser aux effluves estivales avec ces doux parfums de garrigue venant effleurer nos narines délicates.
Le troisième pilote, Victor enlacé dans les bras de sa maman est déposé dans la joëlette et même si l’habitude de voir des lèvres esquissées un sourire est commun , il n’en reste pas moins un
accélérateur de récupération d’énergie positive .
Fanny , Catherine ,Isabelle et Olivier viennent compléter et parfaire ce merveilleux récital orchestré par FIX.
Notre Isabelle vaillante comprend alors qu’il n’est pas souhaitable de mélanger l’air marin à celui de nos collines provençales.
Quant à moi, mon silence est ma concentration exacerbée n’ont pu m’empêcher un transfert de position de mon corps pour le moins inopportune, le tout sans écorchures, s’il vous plaît.
Il est préférable donc que je parle plus et que je sois plus tourné vers les autres !
Un dernier point d’eau salvateur et nous voilà redescendu vers la commune de Rousset . Au passage , un hommage à Manu qui nous rappelle à quel point un plaisir , une passion , un défi peut être rédhibitoire.
Victor émet des cris , attrape tout avec ses mains, a des mésaventures avec les casques mais encore une fois , toutes ses péripéties s’effacent avec l’essentiel bien visible sur son visage .
L’arrivée se fait sous les acclamations nourries des coureus ayant également vaincu ce monument et des passants curieux .
Kamel nous invite à monter sur le podium et comme à son habitude rend hommage aux merveilleux pilotes nous ayant donné leur confiance et aux organisateurs qui comme
s’il nous avait pas beaucoup choyés nous offrent également un repas délicieux et convivial .
Un merci particulier à Serge Cordier , grand artisan de cette inclusion ô combien nécessaire dans un monde qui se referme.
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Aujourd’hui, dimanche 30 mars, rendez-vous aux Pennes-Mirabeau pour le challenge Jean Roure, enfin pas pour moi : pas totalement réveillée, je me trompe et me retrouve à Saint-Cannat …
Heureusement après un petit stress de circonstance, j’arrive juste à temps pour le départ donné par Kamel.
Des sourires complices avec les copains, un Florent rayonnant et plus que motivé, je suis contente d’être là et j’ai hâte de partager ce moment avec notre pilote et toute l’équipe.
Après la mythique haie d’honneur, nous voilà lancés dans les collines marseillaises.
Ca attaque dur avec une petite montée durant les deux premiers kilomètres, notre équipe (très féminine) est au top (forcément) et notre pilote tellement agréable que nous n’en faisons qu’une bouchée.
En cette matinée de printemps, le soleil nous réchauffe le corps et Florent, le cœur.
Nous avons comme toujours les encouragements des volontaires, encore une fois je me dis que le bonheur ne tient à pas grand-chose : être là, entourée de belles personnes.
Nous croisons sur notre chemin quelques flaques, bien entendu notre Jeff national ne résiste pas à l’envie de sauter dedans !
Nous en profitons pour chanter la célèbre chanson du Roi Lion « Hakuna matata », référence au fameux phacochère …
Le temps passe si vite en bonne compagnie, la fin de la course approche déjà. Nous sommes accueillis par des applaudissements.
Florent franchit la ligne en marchant avec un sourire magnifique qui en dit long sur ce moment passé ensemble.
Nous sommes heureux, tout simplement. Des embrassades, des félicitations, tout le monde s’est donné à fond !
Florent monte sur le podium, Kamel, comme toujours, fait honneur à notre pilote et aux Dunes.
Encore un matin, un matin mais pas pour rien.
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Après une longue période de pluie sur le secteur de l'étang de Berre, ce matin ce n'est pas un mais deux soleils qui nous attendaient.
Nous avons eu l'immense privilège d'être invités à accompagner Léna et Maissa lors du cross de l'école primaire Martine Morin de Vitrolles.
Il était initialement prévu des faire participer en accompagnant leur classe respective mais finalement la direction nous a permis de les faire participer à toutes les courses de la matinée.
Nous avons toutes et tous passé un merveilleux moment. Merci à nos deux magnifiques pilotes d'avoir réchauffé nos coeurs.
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Réveil 6heures , ce matin , j’ai la grande responsabilité d’être capitaine de joëlette pour la première fois .
Il faut absolument montrer ma ponctualité. Après un petit déjeuner costaud me voilà parti pour 1 h de route qui se transforme en 1h30 avec une erreur de navigation manifeste.
Résultat : me voici le dernier arrivé.
Le décor est planté. Mon équipage sourit, mon oncle n’est même plus étonné de ce genre de péripéties.
Après quelques remontrances légitimes ,je vais m’enquerrir de notre pilote que je n’avais pas encore eu la chance d’accompagner .
Mais dès que mon regard croise celui de Jade, le soleil surgit au travers de sa voix « O solemio » et de son sourire.
C’est une personne pleine de lumière et de joie de vivre . Quel bonheur de nous le transmettre.
Nous avons le droit comme à l’accoutumée avec Monsieur Kamel à un départ merveilleux sous les haies d’honneur et les cris d’encouragement.
Dès le départ, les montées s’enchainent mais avec un équipage composé de Gilles , Cyril , François-Xavier, Lionel, Françoise, Isabelle , Magali et Doris, l’inquiétude laisse place au plaisir de partager ce moment , de découvrir de nouveau des paysages magnifiques dans ces collines de berger et de prendre le temps de trouver quelques occupations diverses faisant le bonheur de tous .
Le maître mot en tant que capitaine est le relais et après avoir distribué plusieurs fois les rôles à chacun, me voici aux commandes de cette joëlette de composition internationale.
Me sussurrant à l’oreille qu’elle voulait vivre des sensations fortes, Jade va être servie car Dame Nature nous a offert le privilège de profiter de ses besoins naturels hebdomadaires.
Il n’était pas nécessaire de motiver l’équipage masculin dans ce genre d’épreuves et après quelques réticences féminines de façade , nous voilà déterminés à engloutir la plupart des flaques se présentant à nous , le tout dans des cris de joie et des chants de la star de la matinée.
Nous sommes donc tous trempés mais CONTENTS.
Nous dévalons tranquillement les bosses de ce joli parcours , nous voilà proches du but quand un lieutenant intrépide décide d’un arrêt surprenant en plein canal ayant posé moultes atermoiements et frayeurs .
L’arrivée se fait à toute vitesse dans un panorama mélangeant champs et chants jusqu’à larche de la délivrance que Jade franchit en marchant sous des acclamations nourries .
Kamel nous invite à la cérémonie protocolaire et explique les modalités pour venir rejoindre notre association mais celle qui l’a le mieux représenté se nomme sans conteste Jade avec des remerciements et un "JE VOUS AIME" qui restera sans nulle doute gravé dans les pierres du château de Saint-Hilaire , hôte ô combien prestigieux de cette manifestation.
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Dimanche 2 mars, comme tous les dimanches où un évènement Dunes d’Espoir m’offre le privilège de participer, le réveil sonne mais il ne me suscite pas les mêmes motivations que celui quotidien.
Pourtant quel travail ! Tirer, pousser, courir le tout dans une ambiance réconfortante et festive avec une pilote exprimant son affection par ses gestes et ses attitudes tellement plus puissantes que de simples mots .
Bref , une véritable corvée dominicale !
Nous sommes une bonne dizaine de cylindres à pourtant être partants après une longue trève hivernale.
La logistique étant réalisée par Franck , nul besoin de se soucier d’une charge mentale supplémentaire .
L’objectif commun étant le plaisir de Léna.
Nous sommes accueillis par Kamel, un véritable rayon de soleil pour éclairer les pupilles et égayer les oreilles des autres participants sur les bienfaits de notre association.
Une fois la haie d’honneur installée, nous voici acclamés pour le départ de cette course vallonnée .
Les premières montées arrivent très rapidement ce qui laisse peu de place aux discussions parasites.
Les rotations s’enchainent parfaitement dans un climat réchauffant l’atmosphère naturelle et Notre petite championne gesticule et s’égosille.
Nul besoin d’autres résultats , la victoire est déjà acquise .
Lisa , la régionale de cette étape accompagnée d’un coureur de son association nous explique le long de la course les différents pièges de la Sainte-Rosalie et la façon de les appréhender pour mieux les déjouer .
Mais avec une telle équipe , rien ne paraît insurmontable . Même de faire prendre en maturité les quelques habitués intrépides préférant ralentir dans les descentes pierreuses.
Comme quoi , avec les Dunes , tout devient possible , et une course n’est bonne que quand elle est partagée.
L’ultime descente se fait en équipage complet jusqu’à l’arrivée dans une ovation orchestrée de main de maître par Kamel, nous invitant quelques minutes après à rejoindre le podium pour récompenser l’héroïne du jour : Léna .
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