Samedi 13 novembreSamedi 13 novembre : Ain Taya - El Batine

  • Transfert au point de départ de la course (25km) de la Vallée  Blanche, arrivée El Batine.
  • Après le déjeuner, départ pour Atar. Visite du marché d'Atar.
  • Dîner et nuitée à l'hôtel.

Compte-rendu de la journée (mise à jour 19h00) : L’arrivée a été franchie aujourd’hui vers 11h15 dans une ambiance de solidarité avec l’ensemble des coureurs du raid « La Nomade », mais avant d’aller plus loin revenons sur l’étape de la veille qui nous a permis de vivre une journée entière du lever au coucher du soleil dans le désert.

Pendant le transfert du bivouac au départ de l’étape nous avons  assisté au lever du soleil sur les canyons et les dunes. La lumière du matin semblait allumer les dunes les unes après les autres. Pendant la course la chaleur était intense (39 °). Durant le parcours nous avons dépassé les 100 km de course, cela fut l’occasion d’une pause festive supplémentaire juste avant l’arrivée.

La ligne des 21km qui marquait la fin de cette avant dernière étape était placée entre 2 palmiers aux pieds des premières dunes du champ de sable qui s’étend jusqu’au Mali. Sitôt rafraîchis par quelques quartiers d’oranges et de quelques gorgées d’eau l’escalade de la dune démarra avec les enfants. Toutes les tentatives ne furent pas couronnées de succès mais tous en gardent un souvenir grandiose, après le repas le courage revenant les tentatives reprirent avec toujours le même sentiment de bonheur.

Sur le chemin de retour les mêmes dunes que celles du matin  prirent d’autres couleurs et nous nous arrêtâmes pour remplir des bouteilles de sable en souvenir. Le sable est beaucoup plus fin que sur nos plages, et le toucher est un vrai délice. Mais revers de la médaille, il s’infiltre partout et vous en retrouvez même quelques grains dans vos assiettes…Une originalité du paysage tient au dégradé des couleurs de sables : du blanc au doré, de l’ocre au rouge. Le coucher de soleil nous accompagna pour le retour au bivouac.

Pour ce dernier jour de course tous les coureurs de l’épreuve ont décidé de "faire l’étape" avec nous. L’ambiance était à la joie, à la discussion et déjà aux rappels de certains souvenirs... Tous prirent des relais de "Joelette" et nous aidèrent jusqu’à l’arrivée ou ils firent une haie d’honneur et la ola à chaque enfant et équipier de Dunes d’Espoir. Un grand merci à vous qui étiez venus faire une course dans le calme du désert et qui furent, peut-être, perturbés par l’essaim jaune des dunes.

La dernière étape, toujours tout droit sur 21 km... Ce qu'on ne voit pas: le vent !...

Tous les coureurs de La Nomade 2004...

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Dimanche 14 novembreDimanche 14 novembre : Atar - Paris

  • Petit déjeuner à l'hôtel.
  • Transfert à l'aéroport.
  • Envol pour Paris!

Orly, Hall d’Arrivée dimanche 14 novembre 2004 vers 20h30, ils sont là : parents, sœurs et frères, amis des Dunes avec une super banderole. Que dire devant tant de chaleur humaine? Rien, juste se laisser envahir par l’émotion et partager ces retrouvailles avec des larmes de joie. Merci à tous pour cet accueil fabuleux. Et un, et deux et Dunes d’Espoir...

Certains traversent des océans, gravissent des montagnes, d’autres arpentent des déserts… Quelles forces animent ces provocateurs de défis, qui les pousse, pourquoi dépenser ainsi son énergie ? Pour les coureurs de Dunes d’Espoir c’est sur le chemin de la rencontre et du partage avec de jeunes handicapés que la réponse s’est imposée. Partageons notre passion, transmettons là en portant un regard lucide sur notre différence, faisons en sorte qu’elle soit la source d’un enrichissement mutuel.

Tout au long des 126 Km parcourus dans le désert mauritanien en 6 jours de course à pied, le but était de franchir la ligne d’arrivée; même si on se trompe de piste, comme c’est arrivé lors de la 2ème étape et qu’on fait des kilomètres supplémentaires, que la fatigue grandit, il faut repartir et tenir jusqu’au bout.

Oui, ces moments sont aussi des épreuves ou seule la volonté permet d’avancer. Aucun ne s’est plaint, au contraire ce fut l’occasion  d’un nouveau challenge. Oui, le moral, la volonté de lutter jouent un rôle essentiel. Dans l’effort du sportif comme dans les difficultés qui se dressent devant les enfants, c’est la tête qui fait progresser. J’ai vu des choses magnifiques. Des concurrents se joindre à nous pour faire la dernière étape. J’ai vu des gens sangloter à chaudes larmes sur la ligne d’arrivée, gagnés par une impalpable magie. Des enfants dire « C’est possible, je l’ai fait, j’ai couru » !

"Adieu, dit le renard. Voici mon secret, il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux…" (St Exupery, Le Petit Prince)

Aéroport d'Atar, le retour, une aventure à part entière !...

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Dimanche 7 novembreDimanche 7 novembre : Le voyage vers Atar (Paris - Atar - Seguelil)

  • Départ pour Atar de Paris,
  • Accueil à l'aéroport, formalités et transfert à l'hôtel "Méhariste" d'Atar,
  • Après le déjeuner départ pour Seguelil, visite du village Hamdoum,
  • Dîner et nuitée en bivouac.

Compte-rendu de la journée (mise à jour 19h30) : Nous voici partis pour une immersion dans le désert de Mauritanie. Que de contraste ! Quitter la France, grise, froide, pluvieuse au début de l’hiver et se retrouver dans une ambiance estivale, avec une atmosphère lumineuse, une chaleur sèche et des odeurs si caractéristiques de poussière qui vous font entrevoir qu’ici commence un autre espace : le désert.

A Atar, ville proche de la frontière marocaine dans le nord du pays,  la civilisation ne s'étend que sur quelques mètres carrés avec des rues de terre battue et des maisons basses beiges. Bon voyage sur Air Méditerranée, après une escale d’une heure à Agadir pour faire le plein, nous sommes arrivés à Atar vers 12h30 heure locale, (ici nous avons moins 1 heure de décalage avec la France).

Traditionnel passage de la douane. . . avec signature individuelle sur chaque passeport par le commissaire de l’aérogare dans une chaude ambiance (30°) pleine de sourires accueillants.

Sur le parking devant les marches chargement du matériel et des bagages, rencontre avec les chauffeurs de 4x4 qui nous accompagneront toute la semaine, puis après un déjeuner en ville, destination le premier bivouac pour une première nuit sous les étoiles.

Kid's infos :

  • Tous en forme "même pas fatigué" disent-ils,
  • Il fait chaud !!
  • C’est désertique ici !!
  • Ici les habitations sont bizarres…
  • Vivement ce soir pour dormir sous la tente

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Lundi 8 novembreLundi 8 novembre : Etape Hamdoum

  • Hamdoum - Azougui
  • Transfert au point de départ de la course (9km200) de Seguelil.
  • Arrivée dans la palmeraie.

Après la course, transfert à Azougui (5km600), après le déjeuner, visite du village (ancienne capitale des Almovarides). Dîner et nuitée en bivouac à Azougui.

Compte-rendu de la journée (mise à jour 19h15): La lune est encore haute dans le ciel, les plus courageux passent de la position allongée à debout puis font quelques pas pour se dégourdir les jambes. Les autres, les plus nombreux, sont assis sur leur matelas, se regardent sans un mot et retombent pour quelques minutes de « rab » dans un semblant de sommeil. Il est 5h30 le bivouac s’éveille pour une première journée de course.
Revêtir son équipement de coureur: tel est le défi de tous ce matin.

Pour les jeunes c’est simple : "maman a tout mis dans le sac" et c’est vrai il ne manque ni crème solaire, ni lunette, ni casquette ! Petit déjeuner et transfert en 4x4 sur la ligne de départ ; Il est 8h30 le départ est donné : direction village d’Azougui.

L’équipe des dunes part 15 minutes avant les autres coureurs pour nous donner le plaisir de les rencontrer ensuite sur la piste quand ils nous rattraperons, vers le 1er ravitaillement (Km 5) pour les plus rapides. Le ciel est nuageux mais il fait déjà 26°C à 10h du matin. Là au croisement de deux pistes, nous ne voyons pas une balise et nous engageons dans la mauvaise direction, comme les coureurs devant nous ont fait la même erreur, nous sommes confiants et persistons environ 2km avant de rebrousser chemin en faisant une trace directe vers la 2ème piste, guidés par Bruno qui a escaladé une colline pierreuse pour assurer la manœuvre. Cette petite variante a beaucoup amusé les enfants.

Sur la fin de l’étape nous traversons des oueds ensablés avant de déboucher sur une large vallée. Surprise, durant toute l’étape le soleil est resté caché dans un ciel tout gris, finalement cela a facilité l’adaptation de tous. Le bivouac est installé sur une hauteur, aux pieds des dunes et domine la vallée.

Déjeuner, douche puis visite du village d’Azougui, importante cité créée par les Almoravides, qui plus tard ont fondés Marrakech et Grenade. Sur le chemin du retour : escalade des dunes en 4x4 et descente en "version luge du désert" pour les jeunes. Et là surprise des surprises, non seulement le soleil est derrière de gros nuages gris et... il pleut dans le désert.

Pas une tempête, rassurez vous, juste des gouttes !!

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